Archives de catégorie : ÇA C’EST PARIS INTRA-MUROS

Hôtel Palace LE FOUQUET’S***** Avenue des Champs-Elysées PARIS


Restaurant/Brasserie 99 avenue des Champs-Elysées Paris 8e         Hôtel : 46, Avenue George V – Paris 8e
Propriétaire : le groupe Barrière (depuis 1998)

LE FOUQUET’S – PALACE DES ARTISTES

Le Fouquet’s est situé à l’angle de l’Avenue des Champs-Elysées et de l’Avenue George V non loin de l’Arc de Triomphe. .

Le restaurant/brasserie « Le Fouquet’s » et « Le Bar de l’Escadrille » sont très célèbres depuis plus d’une centaine d’années. Ils sont tous deux répertoriés au Monuments historiques depuis 1988.Le palace cinq étoiles qui complète l’endroit a été inauguré en novembre 2006. Il s’étend sur 5 bâtiments de style haussmannien ou rappelant le style haussmannien (voir mon article  sur le bouleversement architectural de Paris au XIXe- baron Haussmann ).


le restaurant le fouquet's au champs-élysées à paris
⇒  Site du Fouquet’s

D’importants travaux ont été réalisés pendant 6 mois  en 2017 -première fois depuis 1899 que la brasserie fermait- pour agrandir l’hôtel de 19 chambres et Suites avec vue sur l’Arc de Triomphe. L’hôtel a réouvert mais les travaux continuent jusque fin 2018.

UN PALACE  DEPUIS 2006

. On compte à présent 81 chambres et 33 Suites dont la Suite Présidentielle de 210 m² au 5ème étage qui bénéficie d’une très belle vue sur les Champs-Élysées et la Tour Eiffel. Il y a la possibilité de privatiser l’étage qui devient alors la  Grande Suite de Paris avec une surface de 535 m². Voir les différentes Suites d’exception ici. .

Le prix des chambres varie de 630 euros  la chambre simple pour une nuit  à 15 000 euros pour la Suite Présidentielle. En plus des services à la personne pour la détente (Spa Diane Barrière de 705 m² rénové en 2017, piscine chauffée à 31° sous les Champs-Élysées, centre de fitness, une boutique de parfums by Fouquet’s) on peut se restaurer, grignoter ou prendre un verre  :

♦ à la célèbre brasserie  Fouquet’s soit à l’intérieur  où des photos d’artistes du monde des arts ou du cinéma ayant fréquenté le lieu sont affichées, soit à l’extérieur sur les fameuses terrasses qui donnent sur l’avenue des Champs-Élysées et sur l’avenue George V. Carte créée par le Chef cuisinier étoilé : Pierre Gagnaire***.

♦ à la Galerie Joy, à l’étage,  donnant sur un jardin intérieur, où on peut manger petits gâteaux ou finger-sandwichs délicieux ou prendre un cocktail le soir. .

♦ au fameux  Bar de l’Escadrille avec portrait d’aviateurs au mur.  

♦ au Marta Paris                                                                                                                                          
Ce sont des lieux qui ont toujours été fréquentés par les artistes,  gens de culture et aussi par les tout premiers aviateurs (d’où le nom d’Escadrille) au début du XXème siècle. Aujourd’hui c’est un endroit prisé des gens du show-business et du Tout Paris. De nombreuses fêtes y sont données et notamment les dîners de gala après la Cérémonie des Césars (Cinéma) et la Cérémonie des Molières (Théâtre) tous les ans.                                                                                                                                                       
Beaucoup de gens célèbres se sont attablés au Fouquet’s comme Raymond Poincaré, Ettore Bugatti, Raimu, Pierre Brasseur, Colette, Arthur Rubinstein, Theodore Roosevelt, Aristide Briand, Jean Gabin, Marlène Dietrich, Sacha Guitry, Jean-Luc Godard, Jean-Paul Belmondo, Pedro Almodovar, Kevin Costner, Kate Winslet, Harrison Ford…

UN PEU D’HISTOIRE

C’est en 1899 que Louis Fouquet, limonadier, ouvre son bar au rez-de-chaussée d’un immeuble construit en 1863 sur l’emplacement d’un petit café pour cochers. Il lui donne  un nom à consonance anglo-saxonne « The Criterion-Fouquet’s Bar ». La mode était à l’américanisme à cette époque. La riche clientèle des hôtels particuliers récemment construits (1)  y buvait des « american drinks » ou des « cocktails » et on y mangeait des « grillades à la britannique ».  

En 1905, à la mort de Louis Fouquet, c’est Léopold Mourier déjà célèbre pour plusieurs autres restaurants de renom à Paris  qui reprend l’affaire. Il fait faire des travaux somptuaires en utilisant le bois d’acajou et propose une cuisine élaborée (spécialités : Tournedos Rossini, sole au champagne, bécasse flambée, soufflé Grand Marnier).  Le Fouquet’s va rapidement attirer le Tout-Paris aussi bien le monde politique, littéraire, le monde des héros de l’aviation, de la haute couture, de la musique, du théâtre, de l’automobile, du cinéma.

en 1903 le brésilien alberto santos-dumont atterrit avec son aéronef sur les champs-élysées et fête son exploit au fouquet’s.
En 1903, le Brésilien Alberto Santos-Dumont (en photo) fait atterrir son aéronef sur les Champs-Élysées et vient fêter son exploit dans le bar du Fouquet’s.   Dans les années qui suivent et pendant la 1ère guerre mondiale 1914-18, les as de l’aviation naissante (Dos Santos, Charles Nungesser, George Guynemer, et d’autres) se donnent rendez-vous au bar situé au fond de la salle du rez-de-chaussée du Fouquet’s. Celui-ci trouve alors son nom : Le Bar de l’Escadrille.  Une chanson de 1942 en l’honneur des courageux aviateurs.

Léopold Mourier décède en 1923 et ce sont Louis Barraya et Maurice Drouant qui prennent la suite.  La Fouquet’s bénéficie alors de la clientèle des cinémas qui commencent à apparaître sur les Champs-Elysées.  Le célèbre acteur Raimu se sert de  l’endroit comme d’un « bureau ».

On y signe de gros contrats cinématographiques, 36 films y auraient été signés.

Dans les années 1960-1970, le Fouquet’s est un peu délaissé, quelques célébrités y viennent encore et c’est Maurice Casanova qui rachète l’endroit et qui va le faire renaître. C’est lui qui va ajouter deux terrasses couvertes. Les people, écrivains, acteurs reinvestissent le lieu. Maurice Casanova organise des dîners après la Cérémonie des César (années 1970) et la Cérémonie des Molières. C’est au propriétaire du Fouquet’s et à ses amis que l’on doit l’illumination des Champs-Elysées à Noël et le prix littéraire Marco Polo ainsi que le Prix Marco Polo de la meilleure cuisine étrangère à Paris.                                                                                                                                            
1965-2005 Le célèbre animateur de l’émission culte Pop-Club sur France Inter, José Artur,  s’installe avec ses micros au Fouquet’s en 1965. L’émission, le soir de 22 h à 23h30,  ne s’arrêtera que 40 ans plus tard en 2005 après des milliers d’interviews de célébrités. On y décerne chaque année aussi le Prix Louis Delluc (considéré comme l’équivalent du Prix Goncourt en littérature) qui récompense le meilleur film français sorti dans l’année ainsi que le Prix (Roger) Nimier qui récompense un jeune écrivain. Les dîners de premières cinématographiques ou théâtrales s’y enchaînent également.

1988 Le Fouquet’s est en fin de bail et le consortium koweïtien propriétaire de l’immeuble et des murs du restaurant donne congé au restaurateur et envisage de reconstuire un immeuble et une galerie marchande à l’emplacement du Fouquet’s. Des personnalités se mobilisent et c’est Jack Lang, ministre de la culture, qui annonce  « Je signerai ce soir-même l’arrêté d’inscription du Fouquet’s à l’Inventaire des monuments historiques. » Le Fouquet’s est sauvé !

Fin des années 1990, le Fouquet’s passe dans les mains de Diane Barrière-Desseigne héritière du groupe Barrière et habituée des lieux. Elle connaît tout le monde et tout le monde la connaît. Elle refait la décoration et  redynamise le lieu. Malheureusement, en 2001, elle est victime d’un accident d’avion et meurt à 44 ans. Le groupe Barrière est resté propriétaire des lieux (depuis 1998).

(1) Vous pouvez lire mon article sur le bouleversement architectural de Paris au XIXe siècle.

> Retour à la page « Les palaces cinq étoiles à Paris »

Hôtel Palace SHANGRI-LA***** Quartier Tour Eiffel PARIS

10, avenue d’Iéna
(16e arrondissement)
Propriétaire : SHANGRI-LA HOTELS 

>>> SITE DU SHANGRI-LA PARIS

Le Shangri-La est le premier établissement de la chaîne hôtelière de luxe Shangri-La Hotels & Resorts ouvert en Europe. Il a accueilli ses premiers clients en 2010 et a reçu la distinction de  palace 5 étoiles en 2014.

L’hôtel, bâti à la fin du XIXe siècle (19e),  occupe un bâtiment ayant appartenu au petit-neveu de l’empereur Napoléon 1er,  le Prince Roland Bonaparte (1858-1924), géographe et botaniste.

Il est situé avenue d’Iéna non loin de la Tour Eiffel, de la place du Trocadéro et du Palais de Tokyo dans un quartier très huppé de la capitale aux nombreux restaurants et boutiques de luxe.                                                                                                                                                                                     Personnel : 300 à 400 personnes travaillent dans l’hôtel.

Les chambres et Suites (jusqu’à 18000 euros la nuit) sont décorées dans un style Empire ou contemporain. On compte 63 chambres de 47 m² en moyenne, 37 suites de luxe  de 50 à 300 m²   dont les Suites Signature (d’exception) comme l’Appartement Prince Bonaparte dans les anciens appartement du petit-neveu de l’empereur Napoléon 1er le Prince Roland Bonaparte.  La  Suite Shangri-La, elle, est située au 7ème et dernier étage du bâtiment et offre depuis la terrasse de 100 m² une magnifique vue panoramique sur  la Tour Eiffel, le Palais de Chaillot ,  le Sacré-Coeur à Montmartre, le Trocadéro, le Panthéon, les Invalides, le pont Alexandre III…

POUR SE DÉTENDRE OU SE RESTAURER

Comme pour tout palace, beaucoup de services sont à disposition comme un Spa avec terrasse de 100 m², une salle de fitness, une piscine, cabines de soins…

On y trouve aussi des salons historiques (hauteur sous plafond de 7 mètres), espaces de réception, dont la plupart sont  protégés par les Monuments Historiques Français comme le Grand Salon ou le Salon Roland Bonaparte qui peuvent accueillir près de 300 convives.

Pour se restaurer,  l’hôtel propose trois restaurants dont deux étoilés avec cuisine française ou cantonaise :

♦ le restaurant gastronomique L’ Abeille** (2 étoiles au Guide Michelin et trois toques au Gault & Millau) cuisine française, chef cuisinier Christophe Moret,

♦ le restaurant Shang Palace* (1 étoile au Guide Michelin en 2012 et trois toques au Gaut & Millau) cuisine chinoise, chef cuisinier Samuel Lee,

♦ la Bauhinia  sur deux étages pour un brunch français ou asiatique sous une immense coupole en verre.

Pour se détendre et boire un verre ou un cocktail  :

♦ le Bar Botaniste (nom donné en hommage au Prince Roland Bonarparte géographe et botaniste, ancien propriétaire de l’immeuble)

Le Shangri-La est le premier établissement de la chaîne hôtelière de luxe Shangri-La Hotels & Resorts ouvert en Europe. Les premiers clients sont arrivés en 2010 et distinction de palace 5 étoiles en 2014.

Hôtel Palace LE MANDARIN ORIENTAL***** Louvre Tuileries – PARIS


251, rue Saint-Honoré
Propriétaire (en 2018) : Mandarin Oriental Hotel Group
Exploitant : Jaridine Matheson

Style : Art Déco

L’immeuble bâti dans les années 1930 n’accueillait que des bureaux avant que le Mandarin Oriental ne vienne s’y installer en 2011, transformant complètement les espaces  et réussissant la prouesse de devenir un palace en 2014 bien qu’il n’ait pas eu le cachet historique des autres palaces de Paris. En dehors du luxe proposé au sein de l’hôtel, c’est sa localisation qui a compté certainement pour beaucoup dans l’obtention de cette distinction de palace 5 étoiles. L’immeuble est situé près de la rue de Rivoli, de la place Vendôme, du Jardin des Tuileries, du Louvre et des quartiers d’affaires de l’Opéra et de la Madeleine.

On compte 138 chambres et Suites à partir de 900 euros une chambre « simple » jusqu’à 20 000 euros pour la Suite Royale véritable appartement de luxe avec grand séjour, terrasse, cuisine, salle à manger, bar, bureau, salle de sport, salle de bain et hammam avec vue panoramique bien sûr.

Personnel de l’hôtel : 350 salariés

Comme pour tout palace, beaucoup de services sont à disposition comme un Spa avec 4 Suites de soins individuelles et douche hammam, 3 Suites pour les soins (à deux) avec douche hammam et bassin dynamisant, une salle de fitness, une piscine…

>>> Site du MANDARIN ORIENTAL PARIS

POUR SE RESTAURER OU SE DÉTENDRE AUTOUR D’UN VERRE

♦ le restaurant Sur Mesure** (2 étoiles au Guide Michelin depuis 2012), décor blanc légèrement futuriste,  chef cuisinier Thierry Marx

♦ le restaurant Camélia avec Thierry Marx aux commandes.

♦ le Cake-Shop, situé dans la rue Saint-Honoré à l’entrée du restaurant Camélia, pâtisseries pour l’hôtel ou à emporter. Boutique gourmande au sein de l’hôtel, création du chef pâtissier Adrien Bozzolo qui a intégré l’hôtel en 2017.

♦ le Bar 8 pour y déguster un cocktail en fin de journée à l’intérieur ou dans le jardin quand il fait beau.

L’Honoré, ouvert en journée -petit déjeuner, déjeuner, goûter-. Quelques tables dressées dans  les petits recoins du hall avec vue sur le jardin intérieur pour une cuisine légère, végétarienne ou avec des produits sains. Chic et sain signé Thierry Marx.

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Hôtel Palace le PENINSULA***** Avenue Kléber 16e PARIS

19, avenue Kléber (16e arrondissement)

Propriétaire : The Hongkong and Shanghai Hotels et Katara Hospitality
Exploitant (en 2018) The Peninsula Hotels

Premier hôtel du groupe Peninsula en Europe.

L’hôtel, construit en 1908,  se situe non loin de l’Arc de Triomphe et de l’avenue des Champs Élysées sur l’une des 12 avenues qui partent de la place de l’Étoile.  Il a été entièrement restauré et modernisé avant d’ouvrir en 2014.  L’immeuble, auparavant, abritait des enfilades de bureaux reliés au ministère des Affaires Étrangères.                                                                                                                   

Le personnel de l’hôtel : 600 salariés dont 114 cuisiniers.

L’hôtel dispose de 200 chambres dont 34 Suites réparties sur 6 étages. Certaines Suites/appartements du dernier étage ont un accès privé à des jardins et bénéficient d’une entrée particulière.

Chambres (de 30 à 50m²) à partir de 800 euros jusqu’à 25000 pour la Suite Peninsula (318m²) au 1er étage, avec triple salons, piano à queue laqué, bureau, salle à manger pour 12 convives…

Comme pour tout palace, de nombreux services sont à disposition de la clientèle comme un Spa Peninsula de 1800 m² et une piscine de 20 m de long. C’est la plus grande surface attribuée à un Spa de tous les palaces et plus grande piscine aussi -15 mètres en général dans les autres hôtels palaces de luxe-. Un Spa avec 6 cabines individuelles et 2 Suites privatives, saunas, hammams, bassins vitalité…

On peut trouver aussi dans l’hôtel un salon de coiffureun centre de fitness,  des espaces de réunion et de réception -un grand salon pouvant accueillir jusqu’à 100 personnes, et 3 espaces un peu plus petits.

https://youtu.be/-vWGgGmKMLY

>>> VOIR LE SITE THE PENINSULA PARIS

Pour se restaurer ou se détendre autour d’un verre :

6 restaurants (gastronomiques chinois/français et sortes de brasseries), un bar.

♦ le Lili, restaurant cantonais qui porte le nom d’une cantatrice chinoise du début du 20e siècle. La décoration est un hommage aux opéras chinois et français. Chef cuisinier chinois : Tang Chi Keung

La Table des Chefs – Possibilité de dîner à 6 convives autour d’une table  pour découvrir l’activité des cuisines.

♦ le restaurant L’Oiseau Blanc au dernier étage de l’établissement avec superbe vue sur les monuments de Paris. L’Oiseau Blanc pour rappeler le nom de l’avion biplan des aviateurs Nungesser et Coli qui tentèrent  la première traversée aérienne de l’océan Atlantique nord et disparurent le 8 mai 1927. On y mange de la cuisine française, chef cuisinier Sydney Redel.

En été, l’Oiseau Blanc ouvre sur une terrasse pouvant accueillir 40 personnes avec une vue panoramique sur Paris.

♦ le Rooftop, comme son nom l’indique en anglais se trouve sur le toit de l’immeuble au 6ème étage avec, comme la terrasse du restaurant L’Oiseau Blanc,  une vue superbe sur les monuments de la capitale. Pour les petites faims, pour un cocktail de fruits frais ou un apéritif.

♦ le Lobby, restaurant gastronomique avec orchestre dans une salle majestueuse avec miroirs et  des moulures restaurées  à la feuille d’or rappelant la Belle Époque (période correspondant à la fin du XIXe siècle -19e- jusqu’au début de la 1ère guerre mondiale en 1914).

La Terrasse Kléber, sans doute la plus grande terrasse couverte de tous les Palaces de Paris. On y mange de la cuisine de saison à toute heure de la journée. Accès direct à l’avenue Kléber. La Terrasse Kléber est le prolongement du restaurant Le Lobby et du Bar Kléber.

Le Bar Kléber avec son intérieur en chêne et dorures. C’est à ce même endroit  que furent signés les Accords de paix de Paris mettant fin à la guerre du Vietnam en 1973.

Le Lounge Kléber, pour prendre un verre et choisir de quoi fumer dans la cave à cigares -exclusivement pour les habitués du palace-.

UN PEU D’HISTOIRE

Dès 1908, l’immeuble est un hôtel de luxe, l’Hôtel Majestic.  Parmi les gens célèbres qui ont fréquenté l’établissement :  Marcel Proust, Pablo Picasso, Igor Stravinsky, George Gershwin…

En 1928, George Gershwin loue une Suite dans l’hôtel Majestic où il écrit sa célèbre composition « An American in Paris » (Un Américain à Paris).

1936 – L’état français rachète l’immeuble, propriété de l’état qui est alors affecté à la direction du ministère de la Défense et de la Guerre.

Guerre 1940-45 – L’hôtel devient  la Kommandantur – le siège de l’état-major allemand pendant la période d’occupation nazie.

De 1946 à 1958 – Il est le siège provisoire de l’UNESCO;

1958 – C’est le Centre international de conférence du Ministère français des affaires étrangères qui s’y installe.

1973 – C’est dans l’hôtel Majestic que sont signés les Accords de paix de Paris qui mettent fin à la guerre du Vietnam.                      Les Américains s’engagent à retirer leurs troupes dans les 60 jours cependant que les Nord-Vietnamiens s’engagent à libérer leurs prisonniers américains.

2007 – L’état français vend le bâtiment. Le ministère des affaires étrangères et européennes continue d’occuper l’immeuble jusqu’au 31 mars 2009 en payant un loyer.

La société immobilière qatarie Barwa Real Estate achète l’immeuble en avril 2007 pour 404 millions d’euros. Elle le revend quelques mois plus tard en août 2017 pour 456 millions d’euros ! Affaire juteuse !

Rachat par le groupe hôtelier chinois The Hongkong and Shanghai Hotels

2014 – Après 4 années de travaux commencés en 2010, le Peninsula ouvre ses portes.

2015 – Création du Prix The Peninsula Classics Best of the Best Award pour élire la voiture de légende de l’année la plus exceptionnelle. Les fondateurs du groupe The Hongkong and shanghai hotels, passionnés de voitures anciennes, souhaitaient faire un petit clin d’oeil à l’histoire française  puisque c’est à Paris au XVIIe siècle (17e) que sont nés les concours d’élégance avec des rassemblements de calèches !

2016 – L’hôtel reçoit la distinction suprême de palace*****

Hôtel Palace LE ROYAL MONCEAU***** avenue Hoche PARIS

37, avenue Hoche
(8e arrondissement)

Propriétaire exploitant : AccorHotels (depuis 2016)
Raffles Hotels & Resorts

LE ROYAL MONCEAU, PALACE DÉDIÉ À L’ART CONTEMPORAIN

L’hôtel est idéalement situé entre le Parc Monceau, la place de l’Étoile avec l’Arc de Triomphe et les Champs-Elysées.

RÉNOVATION, RÈGLE N° 1 ABSENCE DE STYLE, LE CLIENT DOIT TROUVER  SES  MARQUES  DANS  L’ENVIRONNEMENT  QUI  LUI EST PROPOSÉ.

De tous les palaces parisiens, c’est le Royal Monceau qui a commencé le premier d’énormes travaux de rénovation en 2008. Il a confié cette métamorphose au célèbre décorateur designer Philippe Starck et l’hôtel a pu rouvrir ses portes en 2010.  L’idée de Philippe Starck était de faire de l’immeuble le seul hôtel de luxe au monde à être dédié à l’art contemporain mais aussi un lieu où l’on se sente comme chez soi, un lieu chaleureux. Ainsi on peut trouver des tableaux à terre comme du temps d’André Malraux, des abat-jours annotés, une guitare dans chaque chambre dessinée spécialement pour Le Royal Monceau.

L’hôtel a obtenu sa distinction de palace***** en 2013.

Philippe Starck décorateur/designer

Il y a de nombreuses oeuvres d’art dans les chambres, une galerie d’art, une librairie d’art, un cinéma, des expositions d’oeuvres d’artistes, de photographes…

Particularité : Deux concierges d’Art sont à la  disposition des clients pour acheter des œuvres d’art ou bien réserver un musée pour une visite privée.

4 expositions évènements y sont organisées dans l’année. Ainsi en  début d’année 2018, une exposition de photos de mode « In Fashion photo » ou bien celle de Pop-Art un peu partout dans l’hôtel.

Du passé de l’immeuble, il ne reste que la façade de 1928 (classée monument historique) et une série de lustres seuls et derniers souvenirs provenant des chambres originelles  qui ornent l’escalier d’honneur.

>>> Le site du ROYAL MONCEAU

Effectif 400 personnes pour 149 chambres, Suites et Suites Présidentielles dont le style rappelle les années 1950-60 relookées par Philippe Starck.

85 chambres (de 35 à 50 m²) et 54 Suites (de 55m² à 118 m²) et 10 appartements de prestige (de 119 à 380 m²). Les prix vont de plus de 1000 euros pour une chambre simple jusqu’à 25000 euros pour la Suite Présidentielle de 300 m² avec salon de réception, salle à manger, salle de fitness privée… dont Céline Dion par exemple  a déjà profité.

3 appartements et 2 Suites Présidentiellles occupent tout le 5ème étage et bénéficient d’une entrée privée, d’une cuisine équipée, d’une salle de fitness…

Comme pour tout palace qui se respecte, beaucoup de services sont à disposition :

♦ Le Spa My Blend by Clarins, 1500 m² au sous-sol comprenant une piscine de 23 m, 2 hammams, des cabines de soins, un salon de coiffure…

La Librairie des Arts et un espace d’exposition d’art contemporain Art District qui accueille des oeuvres d’ artistes contemporains et aussi divers évènements autour de la photographie Art Photo Expo. Dans la galerie d’art, possibilité d’organiser des soirées évènements privées insolites

Le Royal Monceau possède sa propre collection d’oeuvres d’art d’artistes du monde entier ainsi qu’une collection de photographies d’artistes de renom.

À l’entrée de la librairie, des écrans sont installés pour suivre en direct les ventes d’oeuvres d’art des grandes maisons de ventes aux enchères.

♦ Le cinéma Katara, une salle de projection de 100 places pour des projections privées, des retransmissions d’évènements avec un équipement technique de pointe pour professionnels.

SE RESTAURER OU SE DÉTENDRE AUTOUR D’UN VERRE

♦ Le Grand Salon, le coeur des espaces publics de l’hôtel avec de part et d’autre des petits salons privés et certains avec rideaux pour plus d’intimité et de petites vitrines présentant des oeuvres d’art d’autres pays.

Une terrasse et un jardin botanique à partir desquels on accède aux restaurants ainsi qu’au Bar Long.  Au milieu de cette terrasse un bassin au travers duquel on peut apercevoir la piscine en sous-sol.

Le restaurant il Carpaccio* (1 étoile au Guide Michelin), recettes traditionnelles des régions d’Italie. Chef pâtissier Pierre Hermé.

Le Matsuhisa Paris, premier restaurant ouvert en France pour  ce célèbre chef  Nobu Matsuhisa qui propose une cuisine japonaise teintée de notes péruviennes ! Deux cultures que le chef Nobu apprécie particulièrement.  Le chef cuisinier du restaurant  : Hideki Endo.

La Cuisine,  buffet pour les petits-déjeunes ou les brunchs – pâtisserie Pierre Hermé

Le Club privé Viñales ou l’on peut fumer le cigare.

Le Bar Long

UN PEU D’HISTOIRE

Anecdote : Avant d’être un hôtel de luxe, l’immeuble était une maison de retraite pour des religieuses dans les années 1880. Un autre style d’hôtel 🙂

Dès 1928, le Royal Monceau, créé par Pierre Bermond et André Junot (qui possédent déjà à cette époque près de 30% du parc des palaces français), est un hôtel de luxe fréquenté par des artistes et intellectuels, haut lieu de l’extravagance, de la joie et du glamour.

265 chambres, 2 jardins, cuisine raffinée, bar ou l’on rencontre le Tout-Paris, billard, salon de coiffure de 40 sièges.

1939-1944 – Pendant la guerre l’immeuble est réquisitionné par l’armée allemande. C’est au Royal Monceau que les délégations françaises et allemandes établissent les accords d’armistice.

Fin de la guerre : l’hôtel accueille le général Eisenhower, le maréchal Montgomery ainsi que l’état-major des armées alliées.

1945 – L’hôtel retrouve son indépendance.

1946 –  Lors de la Conférence à Fontainebleau, Hô Chi Minh réside à l’hôtel pendant 7 semaines.

1947 – David Ben Gourion et Golda Meir signent l’acte de création de l’État d’Israël en Palestine.

2007 – Katara Hospitality (fond souverain du Qatar) rachète l’hôtel.

2008 – Fermeture pour rénovation – deux années de travaux -.

2010 – Réouverture du Royal Monceau.

2013 – Le Royal Monceau reçoit la distinction de Palace 5 étoiles. Il est le 13e de la liste sur Paris.

Beaucoup de gens célèbres ont fréquenté le Royal Monceau : l’Aga Khan,  Joséphine Baker, Winston Churchill, Hemingway, Joseph Kessel, Maurice Chevalier, Coco Chanel, Walt Disney, Ray Charles (dont une Suite porte son nom), Michel Polnareff (800 jours sans sortir de l’hôtel pour enregistrer son album Kâmâ Sutrâ sorti en 1990),  Michael Jackson,  Madonna (qui y a enregistré son clip pour sa chanson Justify my Love), Lou Reed, Robert de Niro, Sofia Coppola, Christina Aguilera…