Archives de catégorie : LA CUISINE DES FRANÇAIS

Les madeleines

La Lorraine

Pour information, les meilleures madeleines que l’on puisse trouver dans le commerce en France, ce sont les célèbres madeleines de Commercy en Lorraine qui sont excellentes. L’histoire raconte que Stanislas  Leczinski,  roi   de  Pologne  et beau-père de Louis XV (1), eut l’occasion de les découvrir et de les apprécier en 1755. Cette patisserie réalisée par une paysanne nommée Madeleine fut ainsi baptisée par le roi Stanislas qui en lança la mode à Versailles puis à Paris, par sa fille Marie, épouse du roi Louis XV.

Pleurer comme une Madeleine - Origine des expressions

⇒ Lire l’explication de l’expression française : « Pleurer comme une Madeleine » (rien à voir avec la pâtisserie !)

Et  qui   ne  connaît   pas   « la  madeleine   de   Proust ».  Cette fameuse madeleine dont parle l’écrivain Marcel Proust dans son  livre  « Du   côté  de  chez  Swann »   1908   – extrait ici ! – . Rien  qu’en  savourant  une  délicieuse  madeleine, il  revit un délicieux    moment    de    son   enfance.    C’est   devenu   une expression à présent.  L’expression  « la madeleine  de Proust » veut   dire   « c’est   la   petite   chose   insignifiante   mais   très agréable     qui     le  /  la     renvoie    à    un   souvenir   chargé émotionnellement ».

Continuer la lecture de Les madeleines

Le clafoutis aux cerises

Petite remarque : Ce clafoutis est un peu amélioré. On peut utiliser du sucre en poudre normal, supprimer la poudre d’amandes et remplacer la maïzena qui allège les gâteaux par de la farine. Tous les fruits qui se cuisent peuvent se retrouver dans un clafoutis : les pommes, les poires, les prunes,  les abricots…

Voilà un gâteau très facile à réaliser surtout si vous n’avez pas beaucoup de temps !

Continuer la lecture de Le clafoutis aux cerises

Les crêpes

Il y a deux fêtes « la Chandeleur » (le 2 février) et « Mardi Gras » (24 février) pendant lesquelles les Français font des crêpes. C’est la coutume et des beignets le Mardi Gras aussi. Bien sûr, rien n’empêche de faire des crêpes toute l’année. 😉

Mais c’est quoi une crêpe ?

C’est une très fine couche de pâte à base de farine de blé généralement de forme ronde, cuite dans une poêle sur les deux faces. Elle peut servir de dessert (avec tout ce que vous voulez dessus, sucre, chocolat, miel (j’aime bien avec du miel d’acacia !), du sirop d’érable ou comme plat de résistance avec différentes choses dessus. La crêpe la plus répandue étant celle avec du gruyère dessus, des morceaux de jambon et quelques fois un oeuf entier (jaune et blanc) par dessus. Dans le cas des crêpes fourrées avec des ingrédients salés, il ne faut pas mettre de sucre dans la pâte à crêpes ni rhum, ni Grand Marnier, ni vanille… juste la farine, les oeufs, une pincée de sel, le lait et le beurre fondu.

En France, quand on dit crêpes, on pense aux spécialistes de la crêpe, les Bretons de la région de BRETAGNE (la crêpe bretonne à base de farine de blé noir -sarrasin- ou de froment). Elles sont excellentes. Attention, si vous allez en Bretagne un jour, ce n’est pas parce que vous rentrerez dans une crêperie que vous aurez la vraie crêpe bretonne, renseignez-vous avant. Les crêperies, c’est comme les pizzerias ou les endroits où on mange des kebabs, ça « pousse comme des champignons » ! Ce qui veut dire qu’il y a des gens plus compétents que d’autres pour faire la cuisine…

Voici le texte de la Vidéo

Bonjour à tous !

À l’approche de la Chandeleur, je voulais vous proposer une recette de crêpes un petit peu spéciale, c’est-à-dire qu’on va faire une pâte à crêpes de base et ensuite, je vais vous montrer avec quoi vous pouvez l’aromatiser pour faire des recettes un petit peu originales et très parfumées.

Pour réaliser cette recette de pâte à crêpes, il va vous falloir les ingrédients suivants :
– 4 oeufs
– 450 ml (millilitres) de lait Ne lésinez pas, puisqu’on en est à faire des crêpes, prenez du lait entier, ce sera très bien.
– 50 grammes de beurre fondu
– 250 grammes de farine
– 2 cuillères à soupe de sucre
– 5 grammes de sel (une pincée)
Et ensuite, on verra comment aromatiser tout ça.

C’est très simple. Vous prenez de la farine fluide si vous trouvez. Sinon, de la farine normale qu’on passe au chinois comme ça. Ça évitera les grumeaux le plus possible. Ensuite, on va rajouter les oeufs, un par un, quatre oeufs bien frais. Bien sûr, vous pouvez utiliser un batteur si vous préférez, ça vous fatiguera moins et ça évitera les grumeaux. Le lait doit être un petit peu tiède idéalement. Ça aidera aussi à éviter la formation de grumeaux.

Voilà, on a le début de notre pâte. Vous pouvez rajouter le sucre à ce moment-là, le sel. On va commencer à accélérer un petit peu le mouvement pour éviter la formation de grumeaux. Maintenant, on va commencer à rajouter le beurre, 50 g de beurre fondu. Toute la farine va être incorporée. On va rajouter progressivement le lait. J’en mets un petit peu. Le but du jeu ça être d’être très énergique pour casser tous les grumeaux et d’avoir une pâte la plus lisse possible. Ça se fait bien si vous avez tamisé la farine, si le lait est tiède. Vous intégrez tout le lait et ensuite nous allons nous amuser à aromatiser notre pâte.

Moi, j’ai quelques préférences en fait. J’aime bien les crêpes à la bière, ça fait des crêpes très légères. On ne sent pas le goût de l’alcool, franchement ! La bière joue un rôle de levure un peu donc les crêpes sont très très légères. J’aime bien les crêpes aromatisées au rhum également. Pareil, ça donne un petit goût très très sympa. Et les crêpes au Grand Marnier aussi. J’aime bien les crêpes à la vanille, j’aime bien les crêpes à la fleur d’oranger. J’aime bien les crêpes au sirop d’érable. Tout ça, ce sont des possibilités.

Vous voyez, ici, on a notre pâte qui est prête. Elle est très onctueuse, il n’y a aucun grumeau. Parfait ! La pâte à crêpe, on la laisse reposer une demi-heure avant de la faire cuire, c’est bien mieux. Une demi-heure, une heure même ! Vous recouvrez d’un torchon, vous la laissez dans un coin de votre cuisine.

Je mets toujours de l’extrait de vanille ou vous pouvez mettre deux sachets de sucre vanillé. Là, je mets une bonne cuillère à soupe d’extrait de vanille pour bien parfumer les crêpes. Et ensuite, au choix ! Puisque j’ai ouvert de la bière, je vais les faire à la bière. Donc, je vais mettre 50 ml de bière. Avec les 50 ml de bière et les 450 ml de lait, ça fait un demi-litre de liquide en tout dans la pâte à crêpes. Comme ça c’est très bien. Vous auriez pu également mettre du zeste de citron si vous voulez ou du zeste d’orange avec un petit peu de Grand Marnier. Du rhum avec la vanille ça va très bien.

Je vais laisser ma pâte reposer et je vous retrouve tout à l’heure pour les cuire !

Eh bien voilà, après une demi-heure, je suis en train de faire cuire mes petites crêpes, un petit peu de chaque côté. Ça vous fait des belles crêpes bien sympathiques, très légères, très parfumées.

Dès que vous allez commencer à poser la pâte dans votre poêle à crêpes, vous allez avoir les arômes de la vanille, de la bière qui vont remonter, ou du rhum si vous avez utiliser du rhum. Mettez un petit peu de beurre pour les premières crêpes au fond de votre poêle. Il faut qu’elles se détachent facilement. Et ensuite, dégustez vos crêpes.

Personnellement, mes deux types de crêpes préférées sont des crêpes avec de la vergeoise tout simplement ou alors avec du sirop d’érable.

Voilà, maintenant vous pouvez utiliser pléthore d’ingrédients pour garnir vos crêpes, de la crème de marrons, du sucre, du miel (du chocolat fondu).

En ce qui me concerne, je vais faire une petite crêpe party ce soir pour la Chandeleur.

Je vous dis à très bientôt et bon appétit.

La « galette des rois » le jour de l’Epiphanie début janvier

Spécificité française : la galette des rois à l’Epiphanie

La galette des rois est très attendue par les Français chaque début d’année en janvier.

La « galette des rois » est un gâteau de pâte feuilletée rempli de frangipane bien souvent. Les Français la mangent tous les ans à partir du deuxième dimanche après Noël (début janvier) pour fêter l’Epiphanie – la visite des Rois mages à l’enfant « roi des Juifs » Jésus -. La possibilité d’acheter cette galette s’étend sur quelques semaines. Passée cette période, à moins de la faire soi-même chez soi, la galette est introuvable dans le commerce (sauf congelée).

Je vous donne ce lien du site « meilleurduchef.com » (vous pouvez en trouver d’autres sur internet) mais il faut savoir que c’est assez difficile d’égaler les pâtissiers !

Exemples de fèves

Galette des rois et fèves

La tradition veut qu’à cette occasion on « tire les rois« . C’est à dire qu’une fève est cachée dans le gâteau. On demande bien souvent à un jeune enfant de se cacher sous la table et de désigner la personne qui aura la première part du gâteau, puis la deuxième… Celui qui croque dans la fève devient le « roi » ou la « reine » de la journée et choisit un « roi » ou une « reine » autour de la table. Celui qui a la fève doit acheter une autre galette. Ainsi va la vie en France 🙂

On dépose alors sur la tête du nouveau « roi » la couronne en carton souple doré. (les Français ont peut-être la nostalgie de la monarchie…pourtant nous avons coupé la tête au roi Louis XVI !)

Cette coutume semble très ancienne. Elle nous vient directement des romains qui fêtaient en fin d’année les « Saturnales » dans les premiers siècles de notre ère. Ils fêtaient le rallongement des jours (solstice d’hiver), et offraient des gâteaux à leurs amis.

Au début du christianisme, on fêtait la naissance du Christ. Puis, après que l’Eglise ait fixé  la naissance du Christ le 25 décembre, on a continué cette coutume tous les 6 janvier (jour de l’Epiphanie) pour fêter l’adoration de Jésus par les Rois Mages – Melchior, Gaspard et Balthazar.

Plus tard, les Français appelèrent cette pâtisserie « le gâteau des rois ». Ils avaient coutume d’en donner un à leur seigneur et de payer leurs redevances (impôts) à cette même période aussi.

On peut trouver plusieurs variétés de galette des rois (la plus répandue étant celle en photo ci-dessus avec la fève). Dans le midi de la France, c’est une brioche ou une pâte levée à base de farine, de beurre, de sucre et d’oeufs, parfumée à la fleur d’oranger. Il peut y avoir en plus des fruits confits et cette brioche ou cette pâte peuvent être en forme de couronne quelquefois.

> Retour à la page « Dates repères tout au long de l’année »

>> Retour à la page « La cuisine des Français »