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Les palaces 5 étoiles à Paris – hôtels de luxe et d’exception

Qu’est-ce qu’un palace 5 étoiles ?

Hôtel Palace LE BRISTOL***** Quartier Champs-Elysées PARIS

Hôtel Palace de CRILLON*****- Place de la Concorde – PARIS

Hôtel Palace LE FOUQUET’S***** Avenue des Champs-Elysées PARIS

Hôtel Palace George V***** Quartier Champs-Elysées PARIS

Hôtel Palace LE MANDARIN ORIENTAL***** Louvre Tuileries – PARIS

Hôtel Palace LE MEURICE***** Quartier des Tuileries – PARIS

Hôtel Palace LE PLAZA ATHÉNÉE*****- Avenue Montaigne – PARIS

Hôtel Palace le PENINSULA***** Avenue Kléber 16e PARIS

Hôtel Palace LA RÉSERVE PARIS

Hôtel Palace LE ROYAL MONCEAU***** avenue Hoche PARIS

Hôtel Palace RITZ*****- Place Vendôme – PARIS

Hôtel Palace SHANGRI-LA***** Quartier Tour Eiffel PARIS

Hôtel Palace PARK HYATT PARIS VENDÔME – rue de la Paix – PARIS

 

Qu’est-ce qu’un palace 5 étoiles ?

Mais qu’est-ce qu’un palace cinq étoiles ?

Le mot « palace » vient du mot « palais » et dans la hiérarchie hôtelière c’est un hôtel 5 étoiles, c’est-à-dire le maximum qu’un hôtel puisse recevoir (cette cinquième étoile a été rajoutée en début d’année 2009 aux hôtels de luxe en France pour ne pas dérouter la clientèle internationale habituée à ce nombre d’étoiles dans beaucoup d’autres pays)

Une définition proposée du « palace » :  « C’EST UN LIEU UNIQUE ET PAS DUPLICABLE » qui s’applique particulièrement aux palaces français qui sont souvent chargés d’histoire et malgré tout intemporels ce qui fait leur intérêt. 

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Hôtel Palace PARK HYATT PARIS VENDÔME – rue de la Paix – PARIS

5, rue de la Paix (2ème arrondissement)
Propriétaire : Hyatt Hotels Corporation (USA)

PARK HYATT PARIS VENDOME : UN PALACE MODERNE

L’hôtel Park Hyatt Paris Vendôme est situé tout près de la place Vendôme, de l’Opéra Garnier, du Louvre et du faubourg Saint-Honoré. Il a été entièrement conçu par l’architecte d’intérieur américain Ed Tuttle qui a su mélanger  un classicisme à la française et un design contemporain. . Une grande partie de la  façade de l’établissement est classée monument historique.

Il a ouvert ses portes en 2002 et a reçu la distinction de palace***** en 2015.

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Hôtel Palace RITZ*****- Place Vendôme – PARIS


15 Place Vendôme – Paris 1er arrondissement
Propriétaire : Mohamed Al-Fayed
Style XVIIIe (18e) siècle et Empire

Le Ritz a été fermé pendant 3 ans pour travaux et a rouvert ses portes en 2016.

⇒ Site internet Hôtel Ritz

L’Hôtel Ritz a ouvert ses portes en 1898. Il est situé sur la célèbre et luxueuse Place Vendôme (avec la Colonne Vendôme en son centre), près du Jardin des Tuileries et de l’Eglise de la Madeleine. La Place Vendôme est réputée pour ses bijoutiers-joailliers – Cartier, Chaumet, Van Cleef & Arpels, Mauboussin…-. Beaucoup des façades de cette place sont inscrites aux « Monuments Historiques » depuis 1930.

L’hôtel comprend 71 chambres et 71 suites dont 15 Suites de Prestige (donnant sur la Place Vendôme ou sur les jardins) de 40m² à 300 m² pour un prix allant de 1000 euros  jusqu’à 27000 euros pour la Suite Impériale et pour une seule nuit. (en 2018)

La Suite Impériale a une superficie de plus de 200 m² entièrement décorée en style Louis XVI avec de vastes salons ouverts sur la Place Vendôme. Une des chambres est une réplique exacte de la chambre de la reine Marie-Antoinette à Versailles au XVIIIe siècle (18e).

Les autres Suites portent les noms des illustres hôtes du Palace.

600 employés dont une centaine en cuisine travaillent à l’hôtel Ritz. En plus des chambres et suites et toutes les commodités et services qui vont avec (salons, salle de fitness, piscine avec musique sous l’eau, salon de coiffure, soins) on peut se restaurer et prendre du bon temps :

♦ dans un des deux restaurants du Chef cuisinier Nicolas Sale, Les Jardins de l’Espadon* (une étoile au Guide Michelin 2018), La Table de l’Espadon** (deux étoiles au Guide Michelin 2018).

♦ dans l’un des trois bars, le Bar/Brasserie Vendôme, le Bar Hemingway et le bar/brasserie Ritz Bar

♦ dans la galerie du Ritz aux multiples boutiques de luxe et notamment celles des joailliers.

https://youtu.be/NPkSqTNHubQ

1898 – C’est César Ritz qui rachète le bâtiment  (15 Place Vendôme) et crée un hôtel de luxe en 1898 pour une clientèle de grands industriels. Le souci de César Ritz étant  de  proposer un endroit chaleureux, accueillant à ces industriels pour qu’ils se sentent comme chez eux. Il fait installer l’électricité et l’eau à chaque étage. Il fait aménager des salles de bain et des WC (choses rare à l’époque) dans toutes les chambres, ainsi qu’un ascenseur. Nombreux sont les touristes curieux de telles installations pour leurs propres demeures.

En 1899. César Ritz ouvre les portes de l’Hôtel Carlton à Londres.

Avec son ami et complice Auguste Escoffier, ils s’appliquent à proposer une cuisine de qualité aux clients de haut rang de l’hôtel.

« La bonne cuisine est la base du véritable bonheur » – Auguste Escoffier

Dans le monde de la cuisine Auguste Escoffier est une référence. C’est lui qui a révolutionné la cuisine française, la manière de la faire et de l’organiser. Au sein de l’Hôtel Ritz se trouve l’École Ritz Escoffier pour apprendre le savoir-faire culinaire français. Je vous laisse consulter le site de la Fondation Escoffier.

1910 – L’hôtel s’agrandit jusqu’au 38 de la rue Cambon et 17 de la Place Vendôme.

1912 – Création de la Grande Galerie qui relie la rue Cambon à la Place Vendome (110 mètres de long). On y trouve des boutiques de luxe.

1915 – Une partie de l’hôtel (Aile Cambon) sert d’hôpital militaire aux Alliés lors de la Première Guerre Mondiale.

1934 – La célèbre couturière Coco Chanel s’installe au Ritz qui deviendra sa demeure pendant près de 40 ans.

Coco Chanel (de son vrai nom Gabrielle Bonheur Chanel) s’est installée dans sa Suite à l’hôtel Ritz en 1934 -demeure et lieu de travail-. Elle y est restée jusqu’à sa mort en 1971. Elle est devenue célèbre à travers le monde grâce à ses compétences de modiste et styliste dans le domaine de la haute couture et du parfum (n° 5 de Chanel toujours très prisé !).

parfum chanel numero cinq hotel ritz place vendome paris

Les élégants vêtements et chapeaux qu’elle crée sont en décalage avec la mode féminine de l’époque (plumes, froufrous…). Son style est élégant, nouveau et plus simple. Elle a ouvert son premier salon de modiste 21, rue Cambon (près du Ritz !) sous le nom de « Chanel Modes ». En 1913, un deuxième salon de modiste voit le jour à Deauville (région de Normandie très à la mode à cette époque) ; puis un troisième salon en 1915 à Biarritz, autre ville très à la mode aussi à cette période. Son souci est de libérer le corps de la femme, sans corset, sans taille marquée. Elle raccourcit aussi la jupe.C’est elle qui crée le fameux tailleur Chanel, veste et jupe étroite. (voir la bande annonce du film « Coco avant Chanel » de la réalisatrice Anne Fontaine).

1935 – Les bars du Ritz deviennent mixtes ! goering devant l'hôtel ritz pendant l'occupation allemande place vendôme paris

1940 – Le quartier général de la Luftwaffe (Armée de l’Air allemande) s’y installe avec pour Commandant en chef Hermann Goering.

1944 – Le 26 Août 1944 c’est la libération de Paris. Hernest Hemingway qui a couvert en tant que journaliste le débarquement sur les plages de Normandie, participe à la libération de Paris en fêtant la victoire au Bar du Ritz et dégustant les bonnes bouteilles sauvées du pillage allemand !

Au début de la rénovation du palace en 2013, les 30 000 bouteilles de la cave du Ritz ont été mises  à l’abri.

Ernest Hemingway, journaliste et écrivain américain, a participé comme soldat ou journaliste à beaucoup de guerres (1ère guerre mondiale, guerre gréco-turque en 1921, guerre civile espagnole en 1936…). Il est présent comme journaliste lors du débarquement de Normandie et à la libération de Paris en août 1944. Il réussit à avoir une entrevue avec le Général Leclerc à qui il demande un blindé de reconnaissance, deux ou trois jeeps et quelques soldats pour… libérer le Bar du Ritz ! (Bar qu’il connaissait bien ! Appelé le Bar Hemingway maintenant). Le Général Leclerc le prend alors pour un clown.

En 1956, Hemingway retrouve dans une malle du Ritz des notes prises en 1928 et oubliées. Il décide donc de raconter à partir de ces notes sa décision d’abandonner son travail de journaliste et d’essayer de vivre de ses écrits.  Hemingway ne verra pas la publication de son livre. C’est sa femme qui, en 1964, le fera publier sous le titre  « A moveable feast » ou en français « Paris est une fête ».

C’est grâce à Hemingway que le cocktail « Bloody Mary » a été créé au Ritz. En effet, Hemingway, un soir, se lamentait auprès du barman Bertin du « Petit Bar » du Ritz à propos des reproches que sa femme Mary Welsh lui faisait tous les soirs sur son haleine alcoolisée. « Ma femme ne veut plus que je boive. Quand je rentre, elle respire mon haleine et me houspille ».  Le barman eut l’idée alors de créer un cocktail à base de jus de tomate et de vodka sans odeur. Hemingway (ou Hem) félicita le barman le lendemain « Bravo, bloody Mary n’a rien senti ! ». Un nouveau cocktail était né ! 

AUTRES CÉLÉBRITÉS AYANT FRÉQUENTÉ LE PALACE 

Marcel Proust, Charlie Chaplin, Cole Porter,  Francis Scott Fitzgerald (auteur de la nouvelle intitulée « Un diamant gros comme le Ritz »), le Prince de Galles, Greta Garbo, le Duc de Windsor, Maria Callas,  Jean-Paul Sartre…

Ce sont, entre autres, les américains cités ci-dessus Scott Fitzgerald, Ernest Hemingway,  Cole Porter… qui poussèrent César Ritz à créer un bar au sein du palace.  En 1919, la prohibition est instaurée aux États-Unis.

1979 – La famille héritière vend l’Hôtel Ritz en 1979 à un homme d’affaires égyptien Mohammed Al Fayed qui crée un spa et rénove l’hôtel.

31 août 1997 – C’est au Ritz, dans la Suite Impériale,  que la Princesse Diana et son amant Dodi Al Fayed (fils de Mohammed Al Fayed) ont dîné avant leur accident de voiture sous le pont de l’Alma à Paris.

2013 – Le Ritz se refait une beauté, toujours dans le même style toutefois. Les travaux se terminent en 2016 après un incendie important lors des travaux dans les combles et la toiture.

En avril 2018, le Ritz vend 10 000 pièces de son mobilier aux enchères, tabouret du bar Hemingway, linge de maison, baignoire du 19e siècle…

Le RITZ a servi de décor à de nombreuses scènes de films et aussi à des émissions télévisées :

« Un américain à Paris (1951) de Jerry Mulligan avec Gene Kelly, Ariane (1957) (Love in the afternoon) de Billy Wilder, Comment voler un million de dollars (1966) de William Wyler, Les Rois Mages (2001) de Bernard Campan et Didier Bourdon, Da Vinci Code (2006) de Robert Langdon…

Le journal des Palaces

Hôtel Palace LE MEURICE***** Quartier des Tuileries – PARIS

 

228, rue de Rivoli – Paris 1er arrondissement
Propriétaire : Sultan de Brunei  Hassanal Bolkiah
Exploitant : Dorchester Collection (en 2018)

Style classique (XVIIIe) 

>>>Le site de l’hôtel Meurice

UN PALACE***** ET UN RESTAURANT***

L’immeuble ouvert,  pour la première fois en 1928,  est situé entre le Jardin des Tuileries et la Place de la Concorde. C’est un palace à l’architecture du XVIIIe siècle (18e) de 7 étages. 70 fenêtres donnent sur le Jardin des Tuileries.

Le premier étage est de style Louis XVI. Le deuxième et le troisième étage plus sobres correspondent plus à une clientèle d’affaires avec bureaux ou équipements pour travailler. Les étages supérieurs sont plus propices au romantisme avec des vues superbes sur Paris. Deux Suites présidentielles peuvent correspondre entre elles et former ainsi un ensemble de 500 m2.

La Suite Belle Étoile a servi de cadre dans le film « Midnight in Paris » de Woody Allen (2011)

L’hôtel dispose de 118 chambres, 42 Suites dont 3 Suites Signatures (ou d’exception) comme la Suite Royale Belle Étoile qui possède une terrasse de 250m² avec une magnifique vue à 360 degrés sur les monuments emblématiques de Paris,  le Louvre, le jardin des Tuileries, la Tour Eiffel, le musée d’Orsay…

400 salariés travaillent dans l’hôtel. Le prix des chambres va (en 2018) de 880 euros à 1200 euros la nuit. Les prix des Suites commencent à 1200 euros jusqu’à 18000 euros pour la Suite Belle Étoile. 

https://youtu.be/a8YmkGSA_Ks

SE RESTAURER OU SE DÉLASSER

Au-delà des chambres et suites, pour se restaurer ou prendre du bon temps on trouve :

♦ le Spa Valmont avec massages, soins du corps, un espace fitness et une terrasse ensoleillée pour grignoter ou prendre un jus de fruits.

♦ 3 salons, Pompadour, Tuileries, Jeu de Paume, qui communiquent entre eux au rez-de-chaussée pour les mariages, les réunions, les dîners privés ou les défilés de mode. Ils peuvent accueillir jusqu’à 500 personnes.

♦ un restaurant Le Meurice Alain Ducasse*** (3 étoiles au Guide Michelin) avec comme  chef exécutif Jocelyn Herland  qui oeuvre depuis 2016 et où le chef pâtissier Cédric Grolet fait des merveilles au point d’avoir été élu Meilleur pâtissier du monde fin 2017 lors du Gala Les Grandes Tables du monde.  Élu meilleur pâtissier 2018 par le Guide Gault & Millau. >>>l’équipe du restaurant 

Une particularité : la Table du Chef qui permet à huit personnes seulement de manger dans une pièce à part et de pouvoir observer au-travers d’une vitre l’activité des  cuisines.

♦ une pâtisserie laboratoire installée dans une ancienne salle de réunion.  Elle est ouverte au public au 6, rue de Castiglione depuis mars 2017. On y déguste les délicieux gâteaux et les sculptures de fruits renommées de Cédric Grolet.

♦ un restaurant/brasserie  Le Dali qui fait aussi salon de thé.  Nom du restaurant en l’honneur d’un ancien habitué des lieux l’artiste Salvatore Dali. Chef exécutif dans les cuisines : Jocelyn Herland.

♦ le Bar 228, à la décoration chaude et feutrée avec fauteuils en cuir dans le style des clubs britanniques. On peut y écouter du jazz le soir.


1919 – Alphonse XIII roi d’Espagne sortant du Meurice

UN PALACE AUTREFOIS BAPTISÉ
L’HÔTEL DES ROIS

Le Meurice était baptisé autrefois « l’hôtel des Rois » parce que de nombreuses personnalités royales ou princières y descendaient comme la reine Victoria, le roi d’Espagne Alphonse XIII -qui en avait fait sa résidence secondaire, son refuge, et le siège de son gouvernement en exil en fonction des aléas de l’histoire-, le Prince de Galles, les rois d’Italie, de Grèce, de Belgique, de Bulgarie, du Danemark, le Shah d’Iran… L’hôtel a accueilli aussi des princes de la finance tel que Rockfeller, des hommes politiques comme Roosevelt, Doumergues. Dans les années 50 c’est une clientèle plus excentrique du monde de la finance et du monde artistique qui s’installe progressivement comme Salvador Dali, Edmond Rostand, Gabriel d’Annunzio, François Mauriac…et aussi la milliardaire Florence Gould qui y arbitre un des derniers salons littéraires de Paris.

Un peu d’histoire

1771 – Louis Augustin Meurice, alors maître de poste (1), ouvre une auberge à Calais (nord de la France)  pour recevoir une clientèle anglaise délicate et soucieuse de son bien-être. Quelques années plus tard (pendant ce que l’on appelle « la restauration » de 1814 à 1830), Louis Augustin Meurice fait construire un hôtel au 223 rue Saint Honoré où il propose des prestations de premier ordre : service de blanchisserie, porteurs de bagages, un bureau de change, des salons de discussions et aussi un personnel capable de s’exprimer en anglais.

1835 – L’hôtel déménage au 228 rue de Rivoli, l’emplacement actuel. C’est un hôtel luxueux qui accueille des rois, reines, princes, des politiciens, écrivains, aristocrates.

Début des années 1900 – Sous l’impulsion d’un nouveau directeur et actionnaire Arthur Millon et en tandem avec Frédéric Schwenter un hôtelier suisse, l’hôtel Meurice s’agrandit en englobant l’Hôtel Métropole (situé rue de Castiglione). La concurrence se fait avec l’Hôtel Ritz ouvert en 1902. L’hôtel est reconstruit sauf les façades de l’hôtel (classées) qui restent en place.

Petite histoire : au cours des travaux du début du XXème siècle, un chien errant fut trouvé sur le chantier qui devint la mascotte des ouvriers du chantier. Depuis le lévrier est l’emblème de l’hôtel.

19401944 – L’hôtel est réquisitionné par les occupants de l’Allemagne nazie et tombe aux mains de la Kommandantur du Grand Paris. Le général von Choltitz y  installe son poste de commandement. En 1966, le palace servira de décor au film franco-américain « Paris brûle-t-il ? » de René Clément.

1947 – Rénovation

1950 – La clientèle change progressivement. Apparaît alors une clientèle plus excentrique faite de personnalités de la finance internationale (comme Rockfeller), du milieu artistique (comme Salvador Dali), du milieu littéraire (comme François Mauriac) du milieu cinématographique (comme Arletty) et plus tard dans les années 1960 Andy Warhol, Bob Dylan…

1998 – Rénovation

Salvador Dali : client excentrique est resté fidèle au Meurice un mois par an et ce pendant 30 ans. Impossible d’oublier un client comme Dali qui se déplacait avec 2 ocelots apprivoisés et qui maculait de taches les murs de la suite royale Alphonse XIII. Impossible d’oublier la demande de Dali auprès du personnel de l’hôtel de capturer les mouches dans le Jardin des Tuileries, ou bien de faire venir un troupeau de chèvres pour simplement avoir le plaisir de tirer des balles à blanc (fictives) sur ces animaux. Chaque fois qu’il quittait l’hôtel, il demandait au personnel de jeter des pièces jaunes (de peu de valeur) sous la voiture pour simplement avoir la satisfaction de dire « je roule sur l’or » (l’expression « rouler sur l’or » veut dire « avoir beaucoup d’argent »). En contrepartie, Dali offrait ses lithographies « de sa divine main » au personnel..

2007, le célèbre créateur, designer, décorateur Philippe Starck est appelé pour repenser discrètement les espaces publics de l’hôtel.

2016 – À nouveau Philippe  Starck et sa fille Ara revisitent et injectent quelques subtiles doses de modernité à l’hôtel et en particulier  au restaurant Le Dali.

(1) Le maître de poste était quelqu’un qui avait reçu officiellement la charge de s’occuper d’un relais (de poste). Il possédait ce relais, s’occupait des chevaux, du courrier et des voyageurs. Le maître de poste n’était pas bien considéré par la population parce qu’il ne payait pas l’impôt appelé « la taille » et qu’il n’avait aucune obligation de recevoir les « gens de guerre » (les soldats) chez lui contrairement au restant de la population.