Les Gorges du Verdon se situent dans la région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur à cheval sur les département du Var et des Alpes-de-Haute-Provence.
Elles font partie du Parc Naturel Régional du Verdon qui englobe 43 communes sur 180000 hectares.
Il y a environ 1600 habitants à Castellane mais quand viennent les mois de juillet et août chaque année la population s’accroît considérablement grâce à la proximité des Gorges du Verdon*** et la possibilité de faire des sports d’eau vive, de l’escalade, de la randonnée… Côté est des gorges, on trouve le village de Castellane et côté ouest des gorges, le village de Moustiers-Sainte-Marie juste avant d’arriver au lac de Sainte-Croix.
Vue aérienne du village dont la population augmente pendant les mois de juillet et août du fait des activités aquatiques à partir de Castellane.
La vieille ville offre une large palette d’excursions et de loisirs sportifs.
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Place animée en été
Place
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Le Verdon qui file vers les gorges, lieu hautement touristique.
Au fond, on aperçoit un pont du XVe siècle (15e)
Trajet emprunté par Napoléon en 1815 avec une petite armée de 1200 hommes
Balade autour de Castellane, dans les préalpes qui sont un paysage de transition entre les Alpes et la Provence. Le village se situe dans la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence, la plus grande d’Europe. “Cette réserve se caractérise par une diversité de paysages exceptionnels où se côtoient le temps de l’homme et le temps de la Terre sur 2 300 km2et 59 communes.”
Une petite randonnée au départ du Col de Lèques permet de traverser de beaux paysages et d’observer ces fossiles rares d’ancêtres des dugongs et des lamentins dans la vallée des sirènes (- 40 millions d”années) – Site Maison Nature et Patrimoine
Des lavandes taillées, on est bien en Provence ou plutôt en Haute-Provence.
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– 40 millions d’années
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Site unique au monde
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Roubines ou “terres noires” dues à l’érosion des marnes (calcaire et argile)
La Clue de la Peine. Une cluse ou clue est une vallée creusée perpendiculairement dans une montagne par une rivière, créant une gorge ou un défilé encadré par des escarpements.
Arrivée à La clue de la Peine. Elle a été taillée par le torrent des Gypsières. Néanmoins, il n’a pu perçer que les roches tendres : en effet, lors de la formation des Alpes des couches de calcaire sont remontées à la surface dont la résistance à l’érosion est trés forte, d’où la forme en V de la clue.
Champigny-sur-Veude est un petit village au sud-ouest du département d’Indre-et-Loire en région Centre. Il bénéficie d’une étoile* dans le guide Michelin surtout grâce à la Sainte Chapelle Saint Louis, de style Renaissance, dont les vitraux sont considérés comme l’un des plus beaux témoignages de l’art du vitrail au XVIème siècle(1). C’est un édifice chrétien, construit entre 1508 et 1548, qui fait partie des dix Saintes Chapelles construites en France entre le XIIIe et le milieu du XVIe siècles. Sur ces dix chapelles, il n’en reste que 7 qui sont encore en bon état.
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La Sainte Chapelle à Paris, sur l’île de la Cité, petit joyau de style gothique a été édifiée par Louis IX dit Saint Louis pour y déposer la couronne d’épines et les reliques de la Vraie Croix (couronne portée par Jésus lors sa crucifixion) ainsi que d’autres reliques.
Pour être considérée comme une Sainte Chapelle, il faut avant tout que l’édifice soit sur le même domaine qu’un palais / château royal ou princier et aussi que les rois ou princes à l’origine de cette construction soient des descendants du roi Saint Louis ou Louis IX (1) (1214-1270).
→ Le site internet de Champigny-sur-Veude : http://www.champigny-sur-veude.fr/version/fr/tourisme.php
À Champigny-sur-Veude, il s’agit de la chapelle funéraire de la famille Bourbon-Montpensier, haute noblesse française, descendants directs de Saint-Louis, qui firent construire aussi un château sur ce même domaine dans la première moitié du XVIe siècle (1).
Actuellement, on peut voir la Sainte Chapelle et les dépendances du château qui, lui, n’existe plus.
S’il ne reste plus rien du château, c’est la faute au Cardinal de Richelieu qui, vers 1630, fit construire un autre château ainsi que la nouvelle ville du même nom “Richelieu” à 7 kilomètres de là . Pensant que le château du descendant de Saint Louis faisait ombrage au sien qui était considéré comme un des plus beaux et des plus vastes palais d’Europe bien avant Vaux-le-Vicomte ou Versailles, il acquit le château de Champigny-sur-Veude en 1635 et le fit détruire en 1640.
Il s’en fallait de peu que la Sainte Chapelle ne soit détruite elle-aussi. Elle doit son existence à travers les siècles à l’intervention du Pape Urbain VIII et à l’évêque de Poitiers qui y avaient officié. Cette chapelle est considérée comme un haut-lieu de la Renaissance grâce à ses vitraux dans un très bel état de conservation et qui évoquent les principales étapes de la vie du roi Saint Louis, ses croisades en Terre Sainte, la passion du Christ ainsi que les membres de la famille Bourbon-Montpensier.
Elle a été classée au titre des Monuments Historiques en 1911. C’est un domaine privé mais qui se visite.
Aujourd’hui, au moment où j’écris cet article en 2014, le domaine de 88 hectares comprenant les dépendances du château disparu ainsi que la chapelle appartiennent à un couple d’Américains depuis l’année 2000.
Auparavant, c’est une société japonaise qui en était propriétaire et qui souhaitait démonter les vitraux pour les emmener au Japon. Heureusement, devant la levée de boucliers (2), ces oeuvres d’art sont restées sur place.
Cet ensemble a aussi appartenu à un grand écrivain français Hervé Bazin (1911-1996).
(1) XVIe = 16e siècle / Louis IX = Louis 9 Pour apprendre à lire les chiffres romains, je vous invite à lire mon article sur ce sujet.
(2) “Une levée de boucliers” = une manifestation générale d’opposition
Le domaine du Rayol est un jardin qui s’étend sur 20 hectares entre la côte méditerranéenne et le Massif des Maures, dans le département du Var. Il est situé entre la station balnéaire du Lavandou et celle plus célèbre de Saint-Tropez.
A l’origine, au tout début du 20e siècle, plusieurs familles fortunées viennent s’installer dans cette région magnifique encore sauvage à cette époque. En 1910, un riche homme d’affaires parisien Alfred Théodore Courmes, y fait construire une villa surplombant la mer et aménage son domaine en y plantant des palmiers, des eucalyptus, des mimosas…
Ensuite, le site va appartenir à deux autres propriétaires. Dans les années 60, le domaine est à l’abandon, sans entretien. En 1989, le Conservatoire du Littoral rachète ce superbe endroit afin de le protéger des spéculations immobilières et d’ouvrir ses jardins au public.
Aujourd’hui, on peut s’y promener moyennant quelques euros et traverser diverses parties paysagées créées par le botaniste paysagiste Gilles Clément. Son idée : séparer le domaine en plusieurs parties consacrées aux plantes de climat de type méditerranéen provenant du monde entier, l’Australie, l’Afrique du Sud, l’Amérique sub-tropicale et aride, la Nouvelle-Zélande…et bien sûr on peut y trouver aussi les plantes typiques du littoral de la Méditerranée.
Le site du domaine du Rayol : http://www.domainedurayol.org/
La Chartreuse du Liget est un monastère dont la construction remonte au XIIe siècle (1). Elle est située au sud-est de la ville de Tours, sur la commune de Chemillé-sur-Indrois à environ 50 km, au coeur de la forêt de Loches. Aujourd’hui, il ne reste que quelques vestiges de cette période médiévale.
Ce qu’on appelle la Chartreuse du Liget est en fait un ensemble de bâtiments religieux, certains datant du XIIe siècle (1) et d’autres ayant été remaniés au XVIIe et XVIIIe siècle (1).
Non loin de ce lieu de prières, se trouve le château-monastère de la Corroirie du Liget (2), c’est-à-dire le bâtiment où les moines administraient la Chartreuse à l’écart des pères recueillis dans le silence de l’autre bâtiment. Cet ordre religieux possédait 2500 hectares de terres, forêts et étangs. Ils vivaient en autarcie grâce aux activités agricoles, à l’élevage de poissons dans des viviers, à leurs compétences en boulangerie, menuiserie, serrurerie, vitrerie… Cette Corroirie moyenâgeuse (qui aujourd’hui accueille les touristes dans des chambres d’hôtes) est dotée d’un pont-levis, de douves et de fortifications qui devaient protéger les Chartreux en cas de danger imminent et rendre la place imprenable. Il n’en fut rien puisque les bâtiments furent pillés et dévastés plusieurs fois lors de la guerre de Cent ans et des guerres de religion.
Non loin encore de la Chartreuse du Liget, isolée au milieu des champs, on distingue une petite chapelle ronde – la chapelle Saint-Jean du Liget – du XIIe siècle où l’on peut voir le restant de fresques médiévales sur la vie de Jésus Christ et de la Vierge. (Cette chapelle commémorerait, semble-t-il, le premier emplacement des religieux).
La Chartreuse a accueilli les pères Chartreux jusqu’à la Révolution, période troublée pendant laquelle elle a été vendue comme bien national puis démantelée et vendue pierre par pierre. Tous les signes religieux ont aussi été détruits. C’est à cette période que les Chartreux quittent les lieux (1791).
(1) XIIe = 12e siècle – XVIIe = 17e siècle – XVIIIe = 18e siècle
Pour apprendre à lire les chiffres romains, reportez-vous à mon autre article ici !
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