Vitesse maximale réduite de 90 à 80 km/h sur toutes les routes à double-sens n’ayant pas de séparateur central à partir du 1er juillet 2018.
Autrement dit, c’est près de la moitié du réseau routier français qui est concerné.
La mesure est prise et elle sera effective dès le 1er juillet 2018 même si elle fait grogner beaucoup de gens qui n’en voient pas l’utilité.
Côté gouvernemental, on rétorque que cela fera baisser le nombre de morts sur les routes, entre 300 et 400 vies sauvées par an.
En 2016, par exemple, la moitié de la mortalité routière est survenue sur des routes limitées à 90 km/h, à double-sens et hors agglomération (1911 personnes tuées).
La petite chaise pliable de bistrot et la Tour Eiffel ont fêté leur 125 e anniversaire en 2014.
Au moment où la Tour Eiffel devenait le monument le plus haut du monde pour quelques années lors de l’exposition universelle de 1889, apparaissait la petite chaise de bistrot en bois très pratique parce qu’elle était pliable. Elle a évolué ensuite vers une version toujours pliable mais métallique aux couleurs vives.
Pour fêter l’évènement
une reconstitution de la Tour Eiffel avec des chaises
Elle est utilisée aussi bien dans les jardins, sur les terrasses que dans les cuisines et a acquis une réputation internationale très « frenchy » (1)
Pour fêter cet anniversaire, la société Fermob aidée de la société Eiffage s’est offert un coup publicitaire à Paris en créant une réplique de la vraie Tour Eiffel toute en chaises Bistro métalliques rouge coquelicot juste dans l’alignement de sa grande soeur, la Tour Eiffel.
Du début juin jusqu’au 7 juillet, on pouvait la voir sur le Champ de Mars. Depuis, elle a été déplacée sur le square de l’Hôtel de Ville et y restera jusque fin août 2014.
324 chaises exactement en référence aux 324 mètres de hauteur de la « Vieille Dame » métallique elle aussi. 13 mètres de haut. 5184 rivets. 3888 points de soudure.
(1) « frenchy » = C’est un anglicisme, french signifiant en anglais « français ». « Frenchy » caractérise une personne, une attitude ou une chose qui semble très français, typiquement français.
Le diamant blanc le Beau Sancy de 34,98 carats est d’une grande pureté chimique qui lui donne une exceptionnelle transparence.
Un diamant exceptionnel par son riche passé a été vendu aux enchères le 15 mai 2012 chez Sotheby’s à Genève pour la somme de 9,04 millions de francs suisses soit 7,53 millions d’euros. Le vendeur : la Maison royale de Prusse. L’estimation au départ était entre 1,85 et 3,65 millions de francs suisses et il n’a fallu que 8 minutes d’enchères à un des 5 acheteurs potentiels pour détenir ce joyau. On ne connaît pas le nom du nouveau propriétaire du diamant.
Avant d’être vendu, il a fait le tour du monde pour être présenté aux éventuels acheteurs (2 jours à Paris).
Il fait 34,98 carats, il est blanc en forme de poire, on l’appelle le « Beau Sancy ». Mais ce qui fait l’originalité de ce diamant très connu des historiens c’est son histoire puisqu’il a appartenu à 4 familles royales.
Henri IV et Marie de Médicis en habits de sacre (1610)
Le « Beau Sancy » dans la famille royale de France
C’est en 1604, que le roi Henri IV finit pas succomber à la pression de la reine Marie de Médicis, passionnée de pierres précieuses, et qui rêve de posséder ce diamant. Henri IV achète donc ce bijou – une « folie » selon le roi – à Nicolas de Harlay, Seigneur de Sancy pour la somme de 75000 livres ou 25000 écus. Celui-ci l’a acheté à Constantinople en provenance très certainement du centre de l’Inde (la cité de Golconde) – région d’où proviennent les diamants les plus célèbres de l’histoire comme le diamant Hope, le Koh-i-Noor, le Regent… L’Inde était le seul fournisseur de diamants jusqu’en 1725 avec la découverte de mines de diamants au Brésil. La reine Marie de Médicis souhaite d’autant plus ce « Beau Sancy » qu’un autre diamant vient d’être vendu par le Seigneur de Sancy au roi d’Angleterre Jacques Stuart (appelé le « Sancy » et visible au Louvre à Paris)
Marie de Médicis et le Beau Sancy tout en haut de la couronne
Le jour du sacre d’Henri IV à la tête du Royaume de France en la cathédrale de Saint-Denis, le 13 mai 1610, Marie de Médicis porte ce diamant sur le haut de sa couronne comme sur l’image ci-dessus. C’est le plus gros diamant de sa collection.
Le « Beau Sancy » dans la famille de la maison d’Orange (Pays-Bas)
Prince Frédéric-Henri d’Orange- Nassau
Ensuite, le diamant change de main. Henri IV est assassiné par Ravaillac le lendemain de son couronnement le 14 mai 1610 et Marie de Médicis devient régente de son fils mineur, le futur Louis XIII. Pendant une vingtaine d’années, elle s’implique dans la politique de la France jusqu’à ce qu’elle se heurte à la vive opposition du roi, son fils. Elle est bannie du royaume et elle s’exile alors avec ses bijoux aux « Pays-Bas ». Elle est criblée de dettes, n’ayant aucune pension en provenance de France, et elle vend le « Beau Sancy » au Prince Frédéric-Henri d’Orange Nassau pour 80000 florins en 1641.
Le « Beau Sancy » dans la famille royale d’Angleterre
La même année (1641), dans le but d’asseoir sa famille au sein des grandes familles européennes, le Prince Frédéric-Henri d’Orange se sert du « Beau Sancy » pour conclure le mariage de son fils Guillaume, futur Guillaume II d’Orange-Nassau, avec Marie Stuart, fille de Charles I d’Angleterre et de Henriette-Marie de France (petite-fille de Marie de Médicis).
Marie Stuart
A la mort de Guillaume II, Marie Stuart se rend en Angleterre avec ses bijoux pour aider son frère Charles II à accéder au trône d’Angleterre. En 1662, le « Beau Sancy » est mis en gage pour payer les dettes de Marie Stuart et ne revient à la Maison d’Orange-Nassau qu’en 1677, à l’occasion du mariage de Guillaume III d’Orange-Nassau avec Marie II Stuart, fille du roi d’Angleterre Jacques II. En 1689, le couple monte sur le trône d’Angleterre et le diamant entre ainsi dans la collection de la reine d’Angleterre.
Le « Beau Sancy » dans la famille royale de Prusse
A la mort du couple royal et en l’absence d’héritiers, le « Beau Sancy » rejoint la Maison d’Orange-Nassau. En 1702, Frédéric 1er, tout juste couronné premier roi de Prusse, accepte de renoncer à l’ensemble des bijoux de l’héritage pour obtenir le « Beau Sancy ». Il est conscient de la valeur symbolique et du prestige du diamant. Il en fait l’ornement principal de la nouvelle couronne de Prusse.
Frédéric 1er – Roi de Prusse
C’est ainsi que la plus belle pierre précieuse de la Maison royale de Prusse va passer de génération en génération, portée lors d’importants évènements royaux comme les mariages par exemple.
Le Prince Georges-Frédéric de Prusse
Après l’exil aux Pays-Bas du dernier Empereur d’Allemagne et roi de Prusse Guillaume II en novembre 1918, les joyaux de la couronne ont été conservés au Palais du Kaiser à Berlin. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, ils ont été cachés derrière un mur de briques dans une crypte à Bückeburg, avant d’être retrouvés par les troupes britanniques et redonnés à la Maison de Prusse.
Après la guerre, le fils ainé du Kaiser, le Kronprinz Guillaume (1882-1951) puis le fils de ce dernier, le Prince Louis-Ferdinand (1907-1994) héritèrent du « Beau Sancy ». A la mort du Prince Louis-Ferdinand, le diamant a été transmis dans le cadre de la succession de la Maison de Prusse à son petit-fils, Georges-Frédéric, né en 1976 et aujourd’hui à la tête de la Maison royale de Prusse.
C’est au début du mois de juillet 2010 que remonte cette surprenante histoire de « trésor ». Un « trésor » englouti dans une épave au fond de la mer Baltique près de l’Archipel d’Aland entre la Suède et la Finlande, à 55 mètres de profondeur. C’est un plongeur suédois qui a remonté la première bouteille qu’il a été le premier à goûter. Il pensait boire de l’eau de mer et là…surprise ce n’était pas mauvais du tout !
Après avoir essayé de garder le secret pendant quelques semaines et aussi le temps de gérer médiatiquement au mieux cette affaire, les autorités de l’Archipel (état libre et autonome associé à la Finlande) ont annoncé, en novembre 2010, la remontée de 145 bouteilles dont 47 de champagne Veuve Clicquot. On a retrouvé aussi du café, des épices, des textiles, des grappes de raisin et de la bière encore buvable.
Du champagne d’il y a environ 170-180 ans encore buvable !
La température froide de la mer (4°) mais constante et l’absence de lumière ont permis à ces bouteilles d’être remarquablement conservées (à part l’étiquette bien sûr). C’est grâce à l’analyse des bouchons de champagne et aussi à la présence de vaisselle dans cette épave que l’on a pu à la fois trouver la provenance de ce champagne : Veuve Cliquot, Juglar et Heidsiek- maison de champagne qui n’existe plus – ; ainsi que la période à laquelle le bateau aurait sombré : autour des années 1840. Toutes les bouteilles ne sont pas identifiées encore. Au 17 novembre, 3 bouteilles de Veuve Clicquot était formellement identifiées. Le mystère s’éclaircit petit à petit. En effet, après des recherches faites par l’historienne Fabienne Moreau, les bouteilles de Veuve Clicquot ne peuvent pas dater d’avant 1831 et le Juglar daterait certainement d’avant 1829…à moins que…à suivre…
Quel goût a-t-il ?
Dix de ces bouteilles ont été ouvertes (puis rebouchonnées avec des bouchons neufs) devant les autorités de l’archipel d’Aland en présence d’ une centaine d’amateurs et de journalistes. Une puissante odeur s’est dégagée, le vin était encore un peu effervescent (moins qu’à l’origine quand même ! Le Juglar semblait mieux préservé) et même étonnamment bon !
D’après l’oenologue de la « Maison Veuve Clicquot » François Hautekeur : « avec un nez toasté, des arômes d’orange amère et de café, un goût fleuri très agréable ».
Environ 170-180 ans, est-ce le record pour un champagne en très bon état de conservation ?
Non, ce n’est pas le record. Celui-ci est détenu par une bouteille de champagne Perrier-Jouet de 1825 dégustée en 2009 par des oenologues anglais. A moins que les recherches entreprises sur l’histoire de ces vins demontrent le contraire, notamment le champagne Juglar qui peut-être remonterait avant 1829.
Quand on sait que, dans cette zone de la mer Baltique, 650 positions d’épaves sont répertoriées mais non explorées à ce jour, on peut penser que d’autres suprises de ce genre sont à venir. Wait and see !
Information réjouissante qui date de ce week-end (avril 2009), la visite des collections permanentesdes musées et monuments nationaux devient gratuitepour les 18-25 ans ressortissants de l’Union Européenne (moins de 26 ans). La mesure s’applique également aux enseignants en activité des collèges et lycées de l’Éducation nationale. Les expositions temporaires restent payantes. Une seule pièce d’identité suffit pour entrer gratuitement.
Les musées en France reçoivent 52 millions de visiteurs par an ce qui fait que les musées français sont les plus fréquentés au monde.
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