Homonymes – Lettre B

https://youtu.be/Z0sDuae609Q

Audio 1 – Homonymes lettre B
Bac
– A la fin des études au lycée, les élèves passent le Bac (ou Baccalauréat) qui va leur permettre de continuer à étudier à l’université.
– Quelquefois, il existe un bac pour traverser un lac ou une rivière.
– Le bac à légumes se situe dans la partie basse du réfrigérateur (ou frigo).
Bague
– Le marié passe la bague au doigt de la mariée.
– Les bricoleurs ont souvent besoin de bagues de serrage.
Baie
– Certaines baies rouges sont comestibles, d’autres sont mortelles.
– La ville de Nice se situe au sud de la France proche de la frontière italienne. On parle de la baie de Nice ou de la « Baie des Anges ». Le boulevard qui longe cette baie dans la ville de Nice s’appelle « La promenade des Anglais ».
Bal – Balle
– On peut jouer au tennis ou au golf avec une balle.
– On peut recevoir une balle de fusil si l’on se promène en forêt pendant la période de chasse.
– Le Bal du 14 juillet est attendu tous les ans par les Français pour fêter la révolution française de 1789.
Balai – Ballet
– Il faut souvent passer le balai dans une maison pour ramasser les saletés.
– Un ballet est un ensemble de danseurs et danseuses.
Banc – Ban
– Les amoureux aiment s’asseoir sur les bancs des jardins publics.
– Les pêcheurs en mer recherchent les bans de poissons pour faire une bonne pêche.
Bande
– Plusieurs personnes qui s’apprécient forment une bande d’amis ou bande de copains.
– A l’hôpital, une bande sert à faire des pansements.
Bar – Barre
– Il faut beaucoup d’entraînement aux barres parallèles ou asymétriques pour atteindre le niveau international.
– Quand on part en randonnée, il ne faut pas oublier la barre de céréales dans le sac à dos.
– Le Bar-Tabac est un café où l’on peut acheter des cigarettes.
– Le bar est un poisson apprécié pour sa chair que l’on appelle aussi « loup de mer ».
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Audio 2 – Homonymes lettre B
Banane
– La banane est un fruit très nourrissant.
– Les rockers des années 50 se faisaient une banane avec leurs cheveux.
Bassin
– Dans le squelette de l’homme on trouve l’os du bassin.
– Dans les villes, les espaces verts ont des bassins avec des nénuphars.
Bateau
– Un bateau sert à voguer sur la mer.
– Sur le trottoir, la partie basse devant les sorties de garage ou devant les passages protégés est appelée « bateau ».
Béquille
– Lorqu’on a une jambe cassée, on marche plusieurs semaines avec des béquilles.
– Pour faire tenir un vélo sans l’appuyer contre un mur on utilise la béquille.
Bière
– Au café, en été, nombreux sont les Français qui boivent de la bière
(bière en bouteille ou bière pression).
– On met le corps d’un mort dans un cercueil avant de l’enterrer. C’est ce qu’on appelle la mise en bière.
Boîte
– Les boîtes sont très pratiques dans une maison pour le rangement.
– C’est dans une boîte aux lettres qu’on dépose son courrier.
– Quand les gens ont envie d’aller danser ils sortent en boîte.
Bombe
– La police reçoit de temps en temps des alertes à la bombe. Dans ce cas, elle fait évacuer les lieux.
– Une bombe glacée peut être à n’importe quel parfum mais elle a toujours une forme arrondie.
– Quand on monte à cheval, il est prudent de mettre sa bombe.
Botte
– Il y a les bottes pour faire du cheval et les bottes pour marcher en ville.
– Si vous allez au marché, vous demandez une botte d’asperges ou une botte de radis…

Bond – Bon
– Le kangourou est bien connu pour faire des grands bonds.
– Si vous avez des bons d’achat ou des bons de réduction, pensez à les utiliser.
Bleu
– Il y a plusieurs sortes de bleus : le bleu lavande, le bleu ciel, le bleu marine…
– C’est très facile de faire un bleu sur un bras, il suffit de serrer très fort !
– Dans l’armée, un bleu c’est la nouvelle recrue, le jeune soldat inexpérimenté.
– Un bleu de travail est utile pour protéger les vêtements.
– Si vous allez au restaurant et que vous commandez un steak, le serveur vous demandera comment vous voulez votre steak : « bleu » (les deux faces du steak passées rapidement sur le grill) « saignant » (cuisson un peu plus longue mais le steak est saignant), « à point » (juste ni trop cuit ni trop saignant) ou « bien cuit ».
Bouche
– La bouche nous sert pour manger (je crois que je ne vous apprends rien !)
– On trouve des bouches d’aération dans les maisons, les parkings souterrains, le métro…
– Il existe encore de belles bouches de métro style 1900 à Paris. (des entrées de métro)
Bouchon
– Quand on veut boire du vin, on doit auparavant retirer le bouchon. (c’est mieux !)
– En été, la France a beaucoup de bouchons sur les routes à cause des départs en vacances des Français et des Européens.
– Le pêcheur utilise un bouchon pour savoir si un poisson mord à l’hameçon.
Bougie
– Un repas aux bougies, quel romantisme !
– Il faut changer les bougies sur une voiture de temps en temps.
Boulot – Bouleau
– Le bouleau est un arbre à l’écorce blanche.
– Avoir un boulot c’est ce que souhaitent les gens qui sont au chômage. Le mot boulot est un mot populaire pour dire « travail ». « Métro-boulot-dodo » c’est le rythme de vie de beaucoup de gens.
Bouquet
– Si vous êtes invité(e) à manger chez quelqu’un, apportez un bouquet de fleurs, cela se fait en France.
– Tous les feux d’artifice se terminent par un bouquet final.

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« La Fête des Lumières » à Lyon tous les 8 décembre

La « fête des lumières » à Lyon

C’est une belle histoire populaire la « Fête des Lumières » à Lyon qui se tient tous les ans autour du 8 décembre.

Cliquez ici pour tout savoir sur cette fête

Son origine remonte à l’année 1852. Les Lyonnais attendaient impatiemment l’inauguration de la statue de la Vierge en bronze doré qui devait être érigée en haut du clocher de la Chapelle de Fourvière5(*). A cause de la crue de la Saône, la fête est annulée le 8 septembre et reportée au 8 décembre. Mais en raison d’un violent orage qui s’abat sur Lyon ce 8 décembre, la fête est à nouveau annulée. Les feux de Bengale et les feux d’artifice ne pouvaient pas être tirés. Une fois cet orage violent passé, les Lyonnais spontanément manifestèrent leur envie de fêter quand même l’inauguration de la statue de la Vierge en éclairant leurs fenêtres avec des bougies ou des lumignons (bougies dans des verres) et sortirent nombreux dans les rues pour faire éclater leur joie et contempler ces illuminations qui envahirent la ville rapidement. LA FÊTE ÉTAIT NÉE.

C’était devenu une habitude de mettre des lumignons aux fenêtres tous les 8 décembre et depuis quelques années (1989) la ville de Lyon s’est investie dans un programme renouvelé chaque année d’illuminations de toutes sortes.

place bellecour a lyon
Place Bellecour à Lyon

(*) L’actuelle Basilique Notre Dame de Fourvière n’était pas encore construite en 1852. La basilique (sur la photo ci-dessus en arrière plan) est maintenant le symbole de la ville de Lyon car elle domine la cité sur la colline de Fourvière

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Bourvil « L’eau ferrugineuse »

Acteur, chanteur, humoriste, Bourvil (1917 – 1970) a été,  et est toujours, adoré des Français. Il a joué dans plusieurs films cultes (accompagné souvent d’un autre acteur comique célèbre Louis de Funès) comme « La grande vadrouille », « Le corniaud », « La traversée de Paris »… Voir sa filmographie sur le site de AlloCiné

Sketch « L’eau ferrugineuse » ou « La causerie du délégué de la ligue anti-alcoolique » (1950)

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs,

En tant que dégueulé (1) heu…que délégué de la ligue antialcoolique, je vous parlerai de l’eau minérale, de l’eau ferrugineuse.

L’eau ferrugineuse comme son nom l’indique contient du fer, et le dire c’est bien mais le faire c’est mieux !

Et je suis fer heu…et je suis fier, de fer à cheval, à cheval sur le principe d’une conférence contre l’alcool.

L’alcool non mais l’eau ferrugineuse oui !

L’alcool non mais l’eau ferrugineuse oui !

Et pourquoi y-a-t-il du fer dans l’alcool ? Non…dans l’eau ferrugineuse ? C’est parce que le fer à repasser…non pas le fer à repasser…heu…l’eau disais-je…c’est parce que l’eau a passé et repassé sur le fer et le fer à dissous. Il a dissous le fer ! Et le fer à dix sous c’est pas cher hein ? (2)

Alors pourquoi boire cet alcool qui, plus onéreux que l’eau ferrugineuse, ruine la santé et le portefeuille ?

L’alcool non mais l’eau ferrugineuse oui !

D’ailleurs l’alcool brûle les tissus de l’organisme. Et vous le sentez quand vous en « bouvez »…quand vous en buvez, ça pique ! Alors que le ver solitaire (3)…non pas le ver solitaire…le fer est salutaire ! Il est salutaire le fer ! D’ailleurs, ne dit-on pas une santé de fer ? Un homme de fer ? Un mammifère ? Alors suivez-moi, et comme disait mon grand fer…heu…mon grand frère « il faut vivre mais il ne faut pas s’en faire ».

L’alcool non mais l’eau ferrugineuse oui !

(1) Dégueuler = mot familier et vulgaire qui signifie « vomir »

(2) Un sou = ancienne monnaie française // « dissous » = vient du verbe « dissoudre » ou « fondre » (le fer a dissous / le fer à dix sous – jeu de mots)

(3) Le ver solitaire   = le taenia

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Paris vu du ciel par Yann Arthus Bertrand

  Un petit tour au-dessus de Paris
en chansons

                      grâce aux superbes images de                       

Yann Arthus Bertrand

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N’hésitez pas à agrandir la vidéo !

Jean-Louis Étienne, 3130 km en ballon au-dessus du Pôle Nord

ENVOL LUNDI 5 AVRIL 2010 À 6h10
J.L. Etienne, le grand départ

Jean-Louis Etienne - Le grand départ - Les aventuriers

« Par cette aventure audacieuse, digne des romans de Jules Verne, je souhaite attirer l’attention du monde sur la régression de la banquise et ses conséquences sur la vie des peuples autochtones, la biodiversité arctique et le chaos climatique à l’échelle planétaire qu’engendrerait sa disparition. La banquise est le meilleur indice de performance des mesures que l’humanité doit engager contre le réchauffement climatique ».

Jean-Louis Etienne, 63 ans, est un médecin-aventurier, médecin-explorateur qui a déjà réalisé de nombreux périples de l’extrême. L’Arctique n’est pas un territoire nouveau pour lui puisqu’il considère qu’avec ce périple en ballon il achèvera sa « Trilogie de l’Arctique » commencée en :

mars/avril 1986 – Expédition pôle Nord – « Objectif : parvenir au pôle Nord géographique seul, à ski avec un traîneau et quelques points de ravitaillement pour les vivres et habits secs » – http://www.jeanlouisetienne.com/banquise/v1/home.html

avril/juillet 2002 – Mission Banquise – « Déposé au pôle Nord en avril 2002, la banquise me conduira vers le nord-est du Groenland. La vitesse de déplacement dépendra des conditions de vents et de l’état de la glace : elle peut varier entre 5 et 20 km par jour. Après 3 mois de navigation au gré des courants de dérive, je serai récupéré par un brise-glace qui viendra à ma rencontre au début du mois de juillet 2002 ». http://www.jeanlouisetienne.com/banquise/

« GENERALI ARCTIC OBSERVER » – AVENTURE DE L’EXTRÊME JAMAIS RÉALISÉE ET EXPÉRIENCE SCIENTIFIQUE

Ce 5 avril 2010, il tente la traversée en solitaire de la banquise à bord d’un ballon ou plutôt de sa « rozière ». Cette « rozière » est un ballon qui a été inventé par Pilâtre de Rozier avec lequel il a d’ailleurs perdu la vie. C’est ce même modèle de ballon qui a permis à Bertrand Piccard et Brian Jones de réaliser leur tour du monde à bord du  » « Breitling Orbiter ». Il est gonflé à l’hélium (2000 m³) et à air chaud. Il fait 15° à l’intérieur de sa nacelle et il dispose d’un peu moins de 3m² d’espace.

Jean-Louis Etienne en ballon au-dessus de l'Arctique en 2010

Jean-Louis Etienne s’est élevé à 6h10 de l’île norvégienne du Spitzberg, à Longyearbyen au milieu de l’océan Arctique. Hier 5 avril vers 22h30, il avait déjà parcouru 300 km en ligne droite.

Il doit survoler la banquise sur 1300 km pour arriver au Pôle Nord puis 2200 km pour rejoindre d’Alaska en l’espace d’environ une semaine. Tout dépendra des caprices des vents et de la capacité de Jean-Louis Etienne à capter les bons vents qui ne sont pas nombreux. Deux autres hommes très expérimentés – Christophe Houver et Luc Trullemans (Belge) – se trouvent au QG (Quartier Général) dans la banlieue parisienne à Saint-Denis et tentent d’assister à distance Jean-Louis Etienne dans sa nacelle suspendue au-dessus d’un « paradis blanc », à une moyenne de 300 m au-dessus du sol.

Ce sont les vents qui décideront de l’endroit de son atterrissage en Alaska.

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Le Pôle Nord est une zone mal connue des scientifiques, c’est pourquoi les mesures qui vont être faites par Jean-Louis Etienne vont permettre de juger de l’état de ce pôle touché fortement par le réchauffement climatique : mesures du champ magnétique terrestre, des particules en suspension, de l’ozone troposphérique, et surtout le taux de CO² atmosphérique.

1ère traversée en solitaire du Pôle Nord en ballon réussie – Atterrissage en Sibérie Samedi 10 avril à 7h40 heure française

Jean-Louis Etienne - 2010 - Atterrissage en ballon au Pôle Nord

Jean-Louis Etienne, 63 ans, est le premier à avoir réussi cette traversée en survolant le Pôle Nord en ballon, au terme d’un vol de 5 jours et 1h30 depuis son départ dans l’archipel norvégien du Spitzberg soit 121 heures et 30 minutes. A qui le tour ?

Le ballon s’est posé à 280 kilomètres au nord de la ville russe de Batagaï, après avoir couvert 3.130 kilomètres.

Extrait pris sur le site TV France 2
Le médecin-explorateur français, arrivé en bonne santé, a connu quelques difficultés pendant sa traversée. Parti lundi de Longyearbyen à 06h10 heure française, il a rencontré une tempête de neige mercredi près du pôle Nord. Le lendemain, il a dû faire face à des problèmes d’énergie, ses panneaux solaires n’ayant pu recharger les batteries pendant la tempête. Après deux journées au ralenti, avec une moyenne de 10 km/h, Jean-Louis Etienne a dû voler à très basse altitude, entre 100 et 300 mètres au-dessus de la banquise. S’il avait volé plus haut, les vents d’altitude l’auraient éloigné de son objectif.

Périple en ballon de Jean-Louis Etienne en 2010


Pendant son périple, il devait se livrer à des mesures scientifiques de CO2, du champ magnétique, des particules en suspension et de l’ozone troposphérique. Tout au long de son vol, il était assisté au sol par une équipe technique et scientifique où figurait son routeur,

Alors que la température extérieure tournait autour de moins 30°C, il faisait 15°C à l’intérieur de la nacelle non pressurisée, grâce à un chauffage au propane.

Après son atterrissage, Jean-Louis Etienne doit attendre son équipe technique, retenue pour des raisons administratives à Yakutsk, à 600 kilomètres de Batagaï. Dans un premier temps, il devra dégonfler seul son ballon, dont l’enveloppe pèse 350 kilos.

Cet aventurier des pôles a complété avec ce nouvel exploit ses traversées de l’Arctique à pied et en bateau. En 1986, ce médecin tarnais était entré dans l’Histoire en devenant le premier homme à atteindre le pôle Nord géographique en solitaire, harnaché à son traîneau. Il avait mis 63 jours dans le chaos de glace et de neige de la banquise arctique.