Le festival du Printemps de Bourges ou plutôt, tout simplement le « Printemps de Bourges » est un festival connu de tous les Français. Il existe depuis 1977. Il se déroule chaque année dans une petite ville du centre de la France : Bourges (très connue aussi pour sa cathédrale classée au patrimoine mondial de l’UNESCO).
La particularité de ce festival est de trouver les nouveaux talents, nouveaux groupes musicaux, les artistes de demain. Difficile pour un artiste de se faire entendre dans les médias trop verrouillés. Le « Printemps de Bourges » est la plate-forme idéale pour se faire repérer par plus de 600 professionnels (artistiques) et plus de 500 journalistes qui couvrent l’évènement. D’où son importance !
Évidemment, à ces groupes, tout juste confirmés ou encore inconnus s’associent des artistes de renommée nationale ou internationale. Certains ont même fait leurs premiers pas dans ce festival.
Un soixantaine de concerts sur six jours et plus de 200 artistes. Il faut rajouter à cela des « scènes ouvertes » non payantes en plein coeur de la ville (extérieures ou dans les bars) où d’autres groupes essaient de s’imposer pour, peut-être un jour, faire un vrai spectacle.
Quand il pleut c’est vraiment l’enfer sur les portions de routes pavées comme ci-dessus la Trouée d’Arenberg (24000 mètres mais durs !) ou bien au travers des champs de betteraves !
CYCLISME
PARIS-ROUBAIX est une des courses cyclistes les plus vieilles qui existent.
Le PARIS-ROUBAIX ou « L’ENFER DU NORD » (letour.fr)
Cette course est aussi appelée « La reine des classiques », « la petite reine » (autre nom du vélo chez les cyclistes). Cette course existe depuis 1896. Elle se produit chaque année depuis 1896 (interrompue par les deux guerres mondiales).
259 km de Paris (Compiègne) au vélodrome de Roubaix – 53 km de routes pavées
Les journalistes sportifs appellent cette course « l’enfer du nord » car les coureurs cyclistes doivent rouler à plusieurs reprises sur des routes pavées (en tout : 53 km – et 28 sections pavées), et aussi sur des chemins entre les champs de betteraves, les uns derrière les autres (en file indienne). Quand il pleut, la boue complique énormément les choses !
La course se termine sur le vélodrome de Roubaix dont la création remonte au début de la course en 1896. Il a quand même subi des transformations depuis !!
Le cycliste vainqueur du PARIS-ROUBAIX reçoit un pavé symbolique (et sans doute autre chose !)
Il est considéré comme l’un des plus beaux quartiers de PARIS (les traces d’un passé historique riche sont nombreuses du fait que le quartier a été épargné au XIXème siècle par les grands travaux du Baron Haussmann – celui qui a complètement remanié l’apparence de PARIS).
A l’origine, ce n’est qu’un vaste endroit marécageux qui va commencer à être habité vers le XIIIème siècle. Des couvents, monastères s’y installent, assèchent les marais et commencent la culture (le potager de Paris).
Charles V fait construire en 1185 l’hôtel St-Pol, puis l’hôtel des Tournelles où résideront les rois et leurs familles jusqu’à Henri III (1551-1589)
La place des Vosges Henri IV (1589 – 1610) décide de créer la place Royale (aujourd’hui Place des Vosges).
Le Marais va connaître son heure de gloire au XVIIème siècle jusqu’à la Révolution (1789) et la chute de Louis XVI. Les hôtels particuliers (en belles pierres et en briques) sont très nombreux. Les jardins et les grandes cours aussi. C’est l’époque des « Salons » où se rencontrent tous les « beaux esprits » de Paris (savants, poètes, écrivains, hommes politiques…).
Pour voir le plan du quartier du Marais plus précisément et connaître tout sur l’histoire du quartier en détail, les hôtels, restaurants, bars, boutiques… cliquez ICI !
Les salons littéraires furent presque toujours présidés par des femmes. C’est dans ces endroits que s’est développé le goût de la conversation, de l’échange des idées, de la lecture de certains écrits…(Peut-être une caractéristique française ? Il paraît que nous parlons beaucoup !). On y parlait de toutes les « choses de l’esprit », ce qui immanquablement a influé sur les moeurs et la littérature elle-même.
Le premier salon littéraire connu s’est tenu à l’Hôtel de Rambouillet (à l’emplacement du Palais Royal)en 1608. Salon tenu par la Marquise de Rambouillet – Catherine de Vivonne ou Arthénice (l’anagramme de Catherine – c’était une habitude de changer le nom).
Au XVIIème siècle c’est le salon du baron d’Holbach qui est très recherché. Des gens comme Rousseau, Diderot, Grimm…le fréquentent.
Au XIXème siècle c’est le salon de Charles Nodier qui intéresse la haute société intellectuelle. Il est situé au premier étage de la Bibliothèque de l’Arsenal dans le 4ème arrondissement – 1, rue de Sully. On pouvait y croiser, Victor Hugo, Lamartine, Alfred de Musset, Alexandre Dumas, Honoré de Balzac, Alfred de Vigny…
Après la Révolution (1789), le quartier va tomber petit à petit à l’abandon, laissant la place à de petites entreprises, ouvriers, artisans… qui occupent ces anciens hôtels et qui construisent des ateliers dans les anciennes cours.
La noblesse choisit, elle, de s’établir vers les faubourgs St-Honoré et St-Germain.
Ce n’est qu’en 1962 (grâce au ministre de la culture André Malraux) qu’une loi va protéger les vieux centres des villes, empêchant comme cela l’invasion de nouveaux projets immobiliers. Depuis 1965, le quartier du Marais est en constante rénovation. Une communauté homosexuelle s’y est implantée progressivement dans les années 80 principalement autour de la rue des Archives et de la rue du Temple.
Mais la communauté la plus ancienne de cet endroit est la communauté juive installée dans le Marais depuis le 13e siècle malgré plusieurs expulsions décidées par les pouvoirs royaux sous l’ancien régime (avant 1789). Ce n’est qu’après la Révolution et l’arrivée au pouvoir de Napoléon que la communauté juive peut enfin obtenir des libertés civiles et religieuses. De nombreux juifs ashkénazes (de l’Europe de l’Est) se sont installés aussi à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Les rues les plus typiques sont : la rue des Rosiers, la rue Mahler, la rue des Hospitalières-St-Gervais.
Plus récemment, au nord-ouest du Marais, on peut noter la présence d’une communauté chinoise.
L’intérêt de ce quartier, ce sont justement tous ces hôtels particuliers qui ont gardé pour certains des traces des divers styles qui se sont succédés à travers les siècles (décors intérieurs). Ils donnent une idée du train de vie que les gens de la Haute Société pouvaient avoir.
L’autre intérêt est l’animation débordante et aussi nocturne qui font de ce quartier un endroit très à la mode et très tendance où ils se passent toujours quelque chose, soit dans les musées nombreux dans ces arrondissements, soit dans les cafés, les bars, les restos, les galeries (vernissages), les boutiques… Le Marais attirent depuis une quarantaine d’années de nombreux artistes, créateurs de mode, des galeristes, des designers toujours à l’avant-garde mais dans une ambiance étonnamment villageoise. C’est aussi ce qui fait son charme !
Un exemple de décoration intérieure (Hôtel de Soubise)
QUELQUES HôTELS PARTICULIERS
Beaucoup de musées occupent ces hôtels particuliers, lieux historiques comme ci-dessous.
←Le musée Cognacq Jay Hôtel de Donon (XVIe) 8, rue Elzevri (3e arrond.) Oeuvres et objets d’art d’Ernest Cognacq (E. Cognacq et Marie-Louise étaient les fondateurs d’un des premiers grands magasins « La Samaritaine »)
Le musée Picasso → Hôtel Salé (XVIIe) 5, rue de Thorigny (3e arrond.) Musée consacré à la vie et à l’œuvre de Pablo Picasso et aux artistes qui lui furent liés.
←Le musée Carnavalet Hôtel Carnavalet (XVIe) Musée de l’Histoire de Paris 23, rue de Sévigné (3e arrond.)
Le musée d’Art et d’Histoire → du Judaïsme Hôtel de Saint-Aignan (XVIIe) 71, rue du Temple (3e arrond.)
← Mémorial du Martyr Juif inconnu 17, rue G. L’Asnier (4e arrond.) Ce tombeau renferme des cendres de martyrs inconnus des camps de concentration. Au centre l’Etoile de David et au milieu une flamme éternelle. Un des premiers sites de recueillement créé onze ans après la fin de la seconde guerre mondiale.
Le mémorial de la Shoah → 17, rue G. l’Asnier (4e arrond.) Le mémorial de la Shoah sur le même site que le Mémorial du Martyr Juif a ouvert au public en 2005 à l’occasion du soixantième anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz et de la Journée Européenne de la Mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité. C’est aujourd’hui une institution de référence en Europe concernant la Shoah.Lieu de mémoire, musée et centre de documentation.
← Hôtel de Sully (XVIIe) 62, rue St-Antoine (4e arrond.) Pur style Renaissance Siège du Centre des monuments nationaux (expos temporaires photos)
Hôtel de Sens(XVe)→ 1, rue du Figuier (4e arrond.) Bibliothèque Fornay (Beaux Arts – Arts Décoratifs)
← Hôtel Guénégaud (XVIIe)Musée de la chasse et de la nature 60, rue des Archives (3e arrond.)
Hôtel de Beauvais (XVIIe) → 68, rue François Miron – (4e arrond.) Cour administrative d’appel de Paris Mozart y séjourna 5 mois en 1763
Hôtel de Lamoignon (XVIIe) → Bibliothèque historique de Paris 24, rue Pavée PARIS (4e arrond.)L’écrivain Alphonse Daudet y a habité. Il y recevait Tourgueniev, Gustave Flaubert, Edmond de Goncourt…
← Hôtel d’Albret Rue des Francs Bourgeois (4e arrond.) Siège de la Direction des Affaires culturelles de la ville de Paris
Maison/Musée de Victor Hugo → 6, Place des Vosges (4ème) Il y résida de 1832 à 1848. Cette maison a été transformée en musée en l’honneur d’un des plus grands écrivains français (les cendres de Victor Hugo reposent au Panthéon).
Il s’agit d’une plaisanterie ou d’un canular que l’on fait le 1er avril et seulement ce jour-là aux gens que l’on connaît ou à ses amis. Il est de coutume (habituel) aussi de faire des canulars dans la presse, à la radio, ou à la télévision et sur internet maintenant.
ALORS DE QUOI S’AGIT-IL ?
Pour les enfants (et aussi pour les plus grands !), il s’agit d’essayer d’accrocher un poisson en papier (avec un scotch) dans le dos de personnes de son entourage. Si la personne s’en aperçoit alors on lui dit « poisson d’avril » !!
Si elle ne s’en aperçoit pas, elle peut rester un bon moment avec le poisson dans le dos sans que personne ne lui dise rien !
Archive INA – En 1991, canular le 1er avril à propos de la Tour Eiffel
Mais ce que les adultes font plus facilement c’est de raconter une histoire abracadabrante, farfelue, irréaliste et de faire en sorte que la personne en face d’elle y croit. Attention ! il faut faire des plaisanteries de bon goùt, c’est-à-dire, des plaisanteries qui ne fassent pas peur ou inquiètent la personne en question !
Vaste question ! Cette tradition trouverait son origine en France en 1564.
En effet, jusqu’en 1564, sous le règne de Charles IX, (1556 -1574) l’année débutait le 25 mars ou le 1er avril. C’est le roi Charles IX qui institua le début de l’année au 1er Janvier.
Jusqu’en 1564, on avait l’habitude d’offrir un cadeau (ce qu’on appelle les étrennes) aux gens proches le jour de l’an vers le 1er avril.
A partir de 1564, par habitude ou en opposition au roi (on ne sait pas), on a conservé cette habitude en offrant un petit cadeau symbolique. En fait, à présent il n’y a plus de cadeau mais un poisson en papier dans le dos (plutôt pour les enfants !) ou une blague, un canular, une histoire fausse.
POURQUOI UN POISSON ?
Là, il y a des gens qui pensent que le poisson ferait référence au signe zodiacal du poisson. D’autres qui pensent que cette période correspond à la fin du Carême chez les chrétiens, pendant laquelle on ne mange pas de viande mais plutôt du poisson.
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