La Tour Eiffel - Paris intramuros

La Tour Eiffel

Dans cet article :
Pourquoi la Tour Eiffel a-t-elle été construite ?
La Tour Eiffel en chiffres
Quelques dates clés de l’histoire de la Tour Eiffel
Pétition des artistes et écrivains en 1887 vivement opposés à 
…..l’édification de la tour (Baudelaire, Verlaine, Maupassant…)
Que trouve-t-on sur la Tour Eiffel ?

POURQUOI LA TOUR EIFFEL A-T-ELLE ÉTÉ CONSTRUITE ?

La Tour Eiffel - ciel bleu - Paris intramuros

La Tour Eiffel a été construite pour l’exposition universelle qui se tenait à Paris du 6 mai au 31 octobre 1889 et qui commémorait le centenaire de la Révolution française.

QUELQUES PROJETS DE HAUTES CONSTRUCTIONS PEU CONCLUANTS AUPARAVANT DANS LE MONDE

En 1833, un ingénieur anglais nommé Richard Trevithick proposa d’ériger une colonne en fonte de 1000 pieds de haut soit 304,80 m exactement, avec 30 m à la base et 3,60 m au sommet. Ce projet n’a pas été étudié profondément (sans doute à cause de la mort prématurée de son concepteur).

En 1874, pour l’exposition de Philadelphie en « Amérique », deux américains Clarke et Reeves eurent l’idée d’un cylindre de fer de mille pieds de haut, 9 mètres de diamètres avec des haubans tout autour rattachés à la base de 45 mètres. Manque d’audace ou manque d’argent ? Le projet ne se réalisa pas !

En 1881, l’ingénieur Sébillot revint d' »Amérique » avec le dessin d’une tour en fer de 300 m de haut avec un foyer électrique tout en haut pour éclairer Paris. Projet mis de côté. Ensuite les ingénieurs Bourdais et Sébillot ensemble réfléchirent à une tour en maçonnerie appelée « la colonne Soleil » , « la Tour Soleil » – maçonnerie et fer : trop lourd ! – (problèmes déjà rencontrés avec le Washington Monument). Dossier classé sans suite.

Premier plan de la Tour Eiffel en 1884

Première ébauche de la Tour Eiffel réalisée par un des principaux ingénieurs de Gustave Eiffel, Maurice Koechlin en 1884.
(un clic pour agrandir la photo)

Puis en 1884, deux ingénieurs français, Emile Nouguier et Maurice Koechlin,  du cabinet d’études de Gustave Eiffel eurent l’idée innovante de l’édification d’une tour géante en fer. Gustave Eiffel racheta les brevets et il remporta très facilement le concours ouvert à l’occasion de l’exposition universelle de 1889

Le Viaduc de Garabit - Tour Eiffel - Paris intramuros Le Viaduc de Garabit, région d’Auvergne, département du Cantal (15)
La statue de la Liberté dans le port de New-York - Paris intramuros← La Statue de la Liberté à New-York 
Gustave Eiffel, avant l’exposition universelle, était déjà célèbre pour la réalisation du Viaduc de Garabit dans la région d’Auvergne et pour l’édification du squelette en fer de la Statue de la Liberté dans le port de New-York aux États-Unis.
Gustave Eiffel - Paris intramuros

LA TOUR EIFFEL EN CHIFFRES

Construction tour Eiffel
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LA TOUR EIFFEL EST LE MONUMENT PAYANT LE PLUS VISITÉ AU MONDE   AVEC PLUS DE 7 MILLIONS DE VISITEURS PAR AN DONT 80% D’ÉTRANGERS

À l’origine, la Tour Eiffel mesurait 300 mètres de haut. Aujourd’hui, avec les antennes relais pour la diffusion des radios et des télévisions, elle mesure 324 mètres. Elle est restée le plus haut monument du monde jusqu’à ce que le Chrysler Building à New-York la détrône en 1930. (voir plus bas dans l’article).

Sa construction est une véritable prouesse technique et architecturale. Pourtant, il n’a fallu que 2 ans, 2 mois et 5 jours pour la construire .
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Le chantier démarre le 28 janvier 1887. 200 ouvriers vont être nécessaires pour mener à bien cette oeuvre gigantesque. Les fondations, à la pioche et à la pelle,  sont achevées en seulement 4 mois.
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Elle pèse 7300 tonnes si l’on considère uniquement sa structure métallique et 10100 tonnes si on ajoute le poids des bâtiments et des ascenseurs. Ce qui n’est pas excessif puisque cela équivaut à un immeuble de 4/5 étages.
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Les pièces ont été tracées avec beaucoup de précision, au dixième de millimètre près. Cette grande précision du dessin, du calcul et de l’assemblage a permis de réaliser cette tour de fer assez rapidement. Le défi majeur et l’un des moments les plus délicats de la construction a été certainement la jonction du premier étage car il a fallu que les quatre piliers se rejoignent exactement au même niveau et au millimètre près. Sans cela, la tour aurait été bancale et n’aurait jamais été édifiée.
Une fois la jonction faite au premier étage, ce n’était plus qu’un jeu de construction minutieux dont les pièces étaient dessinées par les ingénieurs et assemblées dans les usines Eiffel à Levallois près de Paris.
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La Tour Eiffel est composée de 18000 pièces métalliques assemblées entre elles grâce à plus de 2,5 millions de rivets.
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Il faut monter 1665 marches pour arriver jusqu’au sommet au troisième étage. De nos jours, on ne peut accéder par les escaliers qu’au deuxième étage. Ensuite, il faut prendre un ascenseur pour accéder au troisième étage.
 
La Tour Eiffel peut recevoir 5000 personnes à la fois. La première plate-forme à 57 mètres : 3000 personnes. La deuxième plate-forme à 115 mètres : 1600 personnes. Au sommet : 400 personnes réparties sur deux niveaux.

LA TOUR EIFFEL DEVAIT ÊTRE DETRUITE
À l’origine, la Tour Eiffel ne devait durer que 20 ans. Gustave Eiffel, énervé d’entendre dire que sa tour ne servait à rien développa toutes sortes d’expériences scientifiques dont un laboratoire météorologique installé au 3e étage. Finalement elle était bien utile cette tour d’autant que les Français pouvaient voir, pour la première fois, toute la ville de Paris et jusqu’à 80 km à la ronde.

L’ENTRETIEN

La Tour Eiffel est repeinte tous les 7 ans. Elle nécessite environ 60 tonnes de peinture. Le chantier dure de 15 à 18 mois. 250 000 m² à peindre soit à peu près 30 terrains de football. ET TOUT EST FAIT MANUELLEMENT PAR 25 PEINTRES ACROBATES !Ça ne se voit pas, mais la Tour a en fait trois nuances de couleur bronze, la plus claire étant au sommet car plus on monte  plus les poutrelles sont serrées les unes contre les autres. Si on utilisait exactement la même teinte partout, la Tour paraîtrait beaucoup plus foncée tout en haut. La Dame de fer a changé de couleur plusieurs fois. Au départ, elle était ocre-brun, ensuite elle est devenue rouge-brun et maintenant elle est couleur bronze. La couleur a été conçue spécialement pour elle, le « brun Tour Eiffel ».

QUELQUES DATES CLÉS DE
L’HISTOIRE DE LA TOUR

Le Washington monument

La Tour Eiffel (300 mètres) détrône le Washington monument (169 mètres), le plus haut monument du monde jusqu’en 1889.

Le plus haut monument avant la Tour Eiffel était le « Washington Monument«  commémoré en 1884 pour lequel il y avait eu beaucoup de problèmes et dont la hauteur avait été revue à la baisse de 100 pieds.

1887-1889 – Le 1er juillet 1887 débute la construction de la fameuse tour par Eiffel. L’ouverture au public se fait le 15 mai 1889 lors de l’Exposition Universelle. Inutile de dire que la tour est la vedette de l’exposition et l’attraction la plus spectaculaire ! Cette année-là 2 millions de visiteurs sont venus voir le plus haut monument du monde.

1900 –  Exposition Universelle à nouveau à Paris (cette fois-ci il y a deux fois moins d’entrées à la Tour Eiffel). L’éclairage devient électrique.

1903 – La télégraphie sans fil (TSF) est installée à des fins militaires

1904 – « Championnat d’escalier » – le gagnant atteint le 2ème étage en 3 minutes et 12 secondes.

1907 – Horloge géante de 6 mètres de haut qui donne l’heure aux Parisiens.

1910 – La Tour Eiffel est survolée pour la première fois par le Comte de Lambert à bord d’un Wright.

1912 – Franz Reichelt, tailleur français d’origine autrichienne,  essaie de voler avec un parachute de sa confection depuis le 1er étage et s’écrase.  (Voir la Vidéo de sa chute)

1914-1918 – 1ère GUERRE MONDIALE – La Tour Eiffel sert à capter les messages ennemis. C’est grâce à l’interception de messages allemands que va être décidée « la bataille de la Marne ». C’est comme cela aussi que Mata Hari va être arrêtée pour espionnage. La Tour Eiffel est fermée au public pendant toute la guerre jusqu’à sa réouverture en 1919.

1921-1922 – 1921- Le premier programme radio français est émis de la tour -1922- inauguration officielle de Radio Tour Eiffel.

1923 – Mort de Gustave Eiffel à 91 ans.

1925 – Publicité géante de style Art Déco imaginée par André Citroën (marque de voiture)

En 1925, un escroc tente de vendre la Tour Eiffel en pièces détachées à un ferrailleur.

Le Chrysler building à New-York en comparaison avec la Tour Eiffel - Paris intramuros

1930 – LA TOUR EIFFEL N’EST PLUS LE MONUMENT LE PLUS   HAUT DU MONDE EN 1930. ELLE EST DÉTRÔNÉE PAR LE CHRYSLER BUILDING À NEW-YORK. LE CHRYSLER BUILDING NE DOMINERA LE MONDE QUE PENDANT DEUX ANS DÉTRONÉ À SON TOUR PAR L’EMPIRE STATE BUILDING  À NEW-YORK EN 1932.

< Chrysler Building à New-York

1931 – Exposition coloniale à Paris. La Tour Eiffel reçoit cette année-là 822 550 visiteurs.

1934 – Le plus grand thermomètre du monde : 160 m. Il se trouve au-dessus de l’horloge géante déjà installée en 1907. Des lampes rouges indiquent le mouvement du mercure.

1936 – 1ère antenne de télévision au sommet de la tour.

1937 – Installation du plus grand lustre du monde lors de l’Exposition Internationale des Arts et Techniques.

1940-1945 – 2e GUERRE MONDIALE. La tour est fermée au public (l’armée allemande installe une antenne tout comme les Américains en 1943 pour la communication) ;

1946 – Réouverture au public.

1952 – Une émission de télévision pour la première fois retransmise directement à Londres. 

1953 – Première diffusion en Eurovision (couronnement de la Reine Elisabeth II)

1959 – Installation d’une antenne radio (celle qui existe en ce moment) qui porte la hauteur de la Tour Eiffel à 324 m.

1963 – 2 millions d’entrées.

1972 – 3 millions d’entrées.

1983 – À la suite de gros travaux de rénovation les années précédentes, vente aux enchères de 20 tronçons d’escalier de la Tour Eiffel.

1984 – On dépasse les 4 millions d’entrées.

1989 – On dépasse les 5 millions d’entrées.

1998 jusqu’à présent – On dépasse les 7 millions d’entrées.

2000 – Spectacle grandiose pour le passage au troisième millénaire retransmis en direct sur 250 chaînes de télévision dans le monde. Le scintillement de milliers de lumière qui ne devait durer que quelques jours fin 1999 début 2000 a été prolongé devant l’insistance de la population parisienne. Ainsi, des milliers de lumières clignotantes continuent d’illuminer la Tour Eiffel tous les soirs. (Phare avec deux faisceaux lumineux tout en haut de la tour d’une portée de 80 kilomètres et scintillement de 20 000 ampoules 5 minutes au début de chaque heure jusqu’à 1h du matin).

Octobre 2014 – Après deux ans de travaux, la Maire de Paris Anne Hidalgo inaugure le 1er étage de la Tour réaménagée, certains pavillons ont été reconstruits et il y a un nouveau plancher et un garde-corps en verre. De quoi avoir quelques frayeurs. (voir « Que peut-on faire sur la Tour Eiffel ? »)

Pétition des artistes et écrivains en 1887    vivement opposés à l’édification de la tour (Baudelaire,Verlaine,Maupassant…)

En plus des sceptiques qui doutaient qu’un tel projet soit réalisable, il y eut les artistes (peintres, sculpteurs, écrivains…), et même les plus connus d’entre eux –Baudelaire, Guy de Maupassant, Charles Garnier (architecte de l’Opéra Garnier), Charles Gounod, compositeur, Paul Verlaine…- qui firent une pétition, une lettre pour dénoncer cette construction horrible qui allait défigurer la belle ville de Paris. Voici le texte de la lettre collective envoyé à Monsieur Alphand, Directeur des travaux de la ville de Paris..
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À Monsieur Alphand
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Monsieur et cher compatriote,
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Nous venons, écrivains, peintres, sculpteurs, architectes, amateurs passionnés de la beauté jusqu’ici intacte de Paris, protester de toutes nos forces, de toute notre indignation, au nom du goût français méconnu, au nom de l’art et de l’histoire français menacés, contre l’érection en plein cœur de notre capitale, de l’inutile et monstrueuse tour Eiffel, que la malignité publique, souvent empreinte de bon sens et d’esprit de justice, a déjà baptisée du nom de  » tour de Babel ».
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Sans tomber dans l’exaltation du chauvinisme, nous avons le droit de proclamer bien haut que Paris est la ville sans rivale dans le monde. Au-dessus de ses rues, de ses boulevards élargis, le long de ses quais admirables, du milieu de ses magnifiques promenades, surgissent les plus nobles monuments que le génie humain ait enfantés. L’âme de la France, créatrice de chefs-d’œuvre, resplendit parmi cette floraison auguste de pierres. L’Italie, l’Allemagne, les Flandres, si fières à juste titre de leur héritage artistique, ne possèdent rien qui soit comparable au nôtre, et de tous les coins de l’univers Paris attire les curiosités et
les admirations.
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Allons-nous donc laisser profaner tout cela ? La ville de Paris va-t-elle donc s’associer plus longtemps aux baroques, aux mercantiles imaginations d’un constructeur de machines, pour s’enlaidir irréparablement et se déshonorer ? Car la tour Eiffel, dont la commerciale Amérique elle-même ne voudrait pas, c’est, n’en doutez pas, le déshonneur de Paris. Chacun le sent, chacun le dit, chacun s’en afflige profondément, et nous ne sommes qu’un faible écho de l’opinion universelle, si légitimement alarmée.Enfin lorsque les étrangers viendront visiter notre Exposition, ils s’écrieront, étonnés :  » Quoi ? C’est cette horreur que les Français ont trouvée pour nous donner une idée de leur goût si fort vanté ?  » Ils auront raison de se moquer de nous, parce que le Paris des gothiques sublimes, le Paris de Jean Goujon, de Germain Pilon, de Puget, de Rude, de Barye, etc., sera devenu le Paris de M. Eiffel.Il suffit d’ailleurs, pour se rendre compte de ce que nous avançons, de se figurer un instant une tour vertigineusement ridicule, dominant Paris, ainsi qu’une noire et gigantesque cheminée d’usine, écrasant de sa masse barbare Notre-Dame, la Sainte-Chapelle, la tour Saint-
Jacques, le Louvre, le dôme des Invalides, l’Arc de triomphe, tous nos monuments humiliés, toutes nos architectures rapetissées, qui disparaîtront dans ce rêve stupéfiant.
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Et pendant vingt ans, nous verrons s’allonger sur la ville entière, frémissante encore du génie de tant de siècles, nous verrons s’allonger comme une tache d’encre l’ombre odieuse de l’odieuse colonne de tôle boulonnée.C’est à vous qui aimez tant Paris, qui l’avez tant embelli, qui l’avez tant de fois protégé contre les dévastations administratives et le vandalisme des entreprises industrielles, qu’appartient l’honneur de le défendre une fois de plus. Nous nous en remettons à vous du soin de plaider la cause de Paris, sachant que vous y dépenserez toute l’énergie, toute l’éloquence que doit inspirer à un artiste tel que vous l’amour de ce qui est beau, de ce qui est grand, de ce qui est juste. Et si notre cri d’alarme n’est pas entendu, si nos raisons ne sont pas écoutées, si Paris s’obstine dans l’idée de déshonorer Paris, nous aurons du moins, vous et nous, fait entendre une protestation qui honore. « 
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« Les Artistes contre la Tour Eiffel », Le Temps, 14 février 1887.

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Réponse de Gustave Eiffel
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«Quels sont les motifs que donnent les artistes contre l’érection de cette tour ? (…) Je voudrais bien savoir sur quoi ils fondent leur jugement (…). Je crois, pour ma part, que la tour aura sa beauté propre. Parce que nous sommes des ingénieurs, croit-on donc que sa beauté ne nous préoccupe pas dans nos constructions et qu’en même temps que nous faisons solide et durable nous ne nous efforçons pas de faire élégant ? Est-ce que les conditions de la force ne sont pas toujours conformes aux conditions secrètes de l’harmonie ? (…) Eh bien ! je prétends que les courbes des quatre arrêtes du monument telles que le calcul les a fournies, qui, partant d’un énorme et inusité empattement à la base, vont en s’effilant vers le sommet, donneront une grande impression de force et de beauté (…).»

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Pour lire la lettre de réponse entière de Gustave Eiffel et les réactions des divers artistes ou écrivains dans les journaux cliquez ici ! .
Rejetée par les artistes fin XIXème siècle, la Tour Eiffel va devenir la muse, l’inspiratrice de nombreux artistes par la suite comme Georges Seurat, le douanier Rousseau, Marc Chagall, Aragon, Blaise Cendrars ou Jean Cocteau qui la nomme « la belle girafe en dentelle » (ci-dessous une vidéo avec quelques peintures inspirées par la Tour Eiffel)

QUE TROUVE-T-ON
SUR LA TOUR EIFFEL ?

Au 1er étage à 57 mètres au-dessus du sol

Le premier étage a fini d’être réaménagé en octobre 2014 après deux ans de travaux.

Une nouveauté : un plancher de verre sur le bord interne du premier étage qui offre une vue vertigineuse sur le sol et les touristes 57 mètres plus bas, plus un garde-corps vitré lui aussi au lieu d’un grillage.

Deux pavillons, le salon Gustave Eiffel qui abrite une salle de réception et de conférence et le pavillon Ferrié qui accueille une boutique, un espace de restauration rapide et une salle où est projeté un film sur la « vieille dame de fer ».

Un parcours muséographique qui retrace l’histoire de la Tour Eiffel sur l’ensemble de l’étage.

Un restaurant gastronomique le « 58 Tour Eiffel » et un buffet pour une pause gourmande.

Le 2e étage à 115 mètres au-dessus du sol

On y arrive en ascenseur ou bien après avoir grimpé 669 marches.

Des longues vues et des tables d’orientation sont proposées.

Des boutiques de souvenirs.

Un buffet pour une restauration rapide.

Le restaurant gastronomique du chef étoilé Alain Ducasse « Le Jules Vernes« 

Des vitrines animées qui évoquent la construction de la Tour Eiffel.

Un puits de vision, hublot vitré  qui permet une vue plongeante à 115 mètres de haut.

Le 3e étage à 276 mètres au-dessus du sol

Il n’y a pas d’accès par les marches au 3e étage, seulement par un ascenseur. De là, on a une superbe vue sur la ville de Paris dans son ensemble. Des longues-vues  et tables d’orientation sont proposées pour observer de plus près ce qui se passe en bas.

Un mini bar  où vous pouvez vous offrir une coupe de champagne blanc ou rosé.

Une reconstitution du bureau de Gustave Eiffel et sa fille en statue de cire recevant le célèbre inventeur américain Thomas Edison. On y voit, entre autres choses, le phonographe qu’Edison avait offert à Eiffel.   Ce lieu à l’origine n’était pas un bureau mais un laboratoire météorologique puis, en 1910, il est devenu le lieu d’expérimentation de la TSF (Transmission Sans Fil / radio) par Gustave Ferrié.

Une maquette du sommet de la Tour Eiffel avec la couleur rouge-brun qu’elle avait à l’origine.

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