Marseille est la plus vieille ville de France. Elle a été créée par des marins grecs venant de Phocée vers l’an 600 avant Jésus-Christ. Elle s’appelait alors Massalia et ses habitants étaient des Massaliotes. À présent, ce sont des Marseillais et des Marseillaises qui peuplent la cité phocéenne -autre façon de désigner la capitale de la région PACA ou Provence-Alpes-Côte d’Azur-.
Marseille se situe au bord de la Méditerranée, au sud-est de Paris et à 3 heures de TGV (1) de la capitale française. Sa région attire de nombreux touristes car le climat y est très méditerranéen, garrigue, oliviers, lavande, mimosas, pins parasols… et surtout très ensoleillé puisque le vent, le Mistral, qui descend la vallée du Rhône et qui peut d’ailleurs être redoutable en hiver, chasse bien souvent les nuages vers la mer.
En plus du port antique au centre ville, il y a le complexe portuaire de la Joliette qui est considéré comme le 4e port européen. La ville elle-même compte plus de 850 000 habitants et l’agglomération plus d’1,5 millions. C’est la deuxième commune de France en terme de population après Paris bien sûr.
La commune a la chance de posséder 57 kilomètres de côtes dont 24 kilomètres de superbes calanques entre les petites villes de Goudes et de Cassis qui attirent environ un million de touristes par an. Mais Marseille a aussi ses propres plages, celles du Prado, des Catalans, du Prophète et de la Pointe Rouge.
L’Archipel du Frioul qui fait face à Marseille est rattaché au 7e arrondissement. Parmi ces quatre îles, il en est une très appréciée des touristes c’est l’île d’If avec le célèbre château d’If. Il a servi de prison pendant 400 ans mais, surtout, il a été rendu célèbre par le romancier Alexandre Dumas et son personnage fictif le Comte de Monte-Cristo.
La Dune du Pyla (ou Pilat) se situe en bordure d’Océan Atlantique à 60 km de Bordeaux dans le village nommé Teste de Buch exactement.
Elle mesure entre 100 et 117 mètres de haut. Sa hauteur n’est pas exactement définie car elle est en perpétuel mouvement. Elle avance de 4 mètres par an vers l’intérieur des terres (vers l’Est). Sa largeur est de 500 mètres et sa longueur est de 2,7 kilomètres.
C’est la dune la plus haute d’Europe. Sa formation est assez récente contrairement à ce que l’on pourrait penser. En 1855, elle ne mesurait que 35 mètres de haut.
La formation de cette dune serait due à la présence, au 18ème siècle, d’un énorme banc de sable qui se situait en avant de la côte actuelle. C’est la poussée des vents marins qui a fait s’accumuler le sable fin sur la côte.
Comme elle avance de 4 mètres par an, elle absorbe progressivement la forêt qui se trouve derrière, les maisons et quelques blockhaus restant de la seconde guerre mondiale. Elle est classée « grand site national ».
Un petit livre bien pratique « Le guide vert » (ou le guide Michelin) qui existe pour chaque région de France. Les guides Michelin pour les pays étrangers existent aussi. Ce petit livre est connu à travers le monde. Tout ce qu’on doit savoir sur une région est écrit dedans, l’essentiel.
LYON est la capitale de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle se trouve dans le département du Rhône (69) entre deux massifs montagneux, le Massif Central et le Massif des Alpes. C’est à Lyon que la Saône se jette dans le Rhône lequel fleuve continue sa course jusque dans la mer Méditerranée. C’est ce qu’on a coutume d’appeler la vallée du Rhône ou le couloir rhodanien.
En nombre d’habitants, Lyon est la troisième ville de France avec 520000 habitants. La communauté urbaine de Lyon (l’agglomération), ce qu’on appelle le Grand Lyon, regroupe 58 communes soit 1 700 000 habitants.
En 1998, le Vieux Lyon, comprenant les vieux quartiers et la colline de Fourvière où domine la basilique Notre Dame de Fourvière, est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. (en savoir + )
Un peu d’histoire
La ville de Lyon a plus de 2000 ans d’existence. Elle a été fondée par les Romains et est restée la capitale de la Gaule (1) jusqu’à la chute de l’empire romain au Ve siècle.
Dès le XVe siècle (2) et pendant 5 siècles la ville développe l’activité de la soie. Lyon va être considérée comme la capitale mondiale de la soie. Sa position géographique, stratégique et l’organisation de grandes foires lui permettent au fil des siècles de se développer économiquement. Elle devient une grande ville européenne commerçante incontournable. C’est une des villes les plus peuplées d’Europe. Elle est un point de passage obligé pour de nombreux marchands venus de toute l’Europe, de l’Est particulièrement. Grâce aux immigrés florentins (3), elle devient également un grand centre financier de la banque et de l’assurance.
Les soieries de Lyon sont très réputées pour leur qualité. Aux XVIIe et XVIIIe siècle (2), la ville n’a aucune rivale en matière de production de la soie. C’est à cette période qu’est inventé le « métier Jacquard » révolutionnaire par Joseph Marie Jacquard en 1801 et Jacques Vaucanson apporte lui aussi des améliorations au métier à tisser.
En 1472, la première imprimerie de France s’installe à Lyon. La ville devient rapidement l’un des plus importants centres d’imprimerie et d’édition d’Europe, derrière Venise et Paris. Il en sort des livres en hébreu, en grec, en latin, en italien et en espagnol comme en français.
Avec les guerres de religion au XVIe siècle (2) qui font fuir les banquiers et investisseurs, Lyon perd un peu de son aura mais reste quand même très dynamique.
Au XIXe siècle (2), Napoléon 1er impose l’usage de la soie lyonnaise à toutes les cours d’Europe, ce qui va bien évidemment donner un essor plus important à la ville et donner du travail aux canuts (ouvriers de la soie). La prospérité économique de la ville est telle qu’elle attire des banques d’Extrême Orient et incite les Lyonnais eux-même à investir dans les banques. Ce n’est pas un hasard si une des plus grandes banques françaises s’appelle LCL ou Le Crédit Lyonnais. Elle a été fondée par des hommes d’affaires lyonnais.
Au début du XXe (2), l’industrie de la soie n’est plus l’activité dominante de la ville. D’autres industries vont prendre le relais comme l’industrie automobile, l’industrie chimique, l’industrie pharmaceutique…
Pour avoir plus de détails sur l’histoire de la ville c’est ici !
– des petits restaurants gastronomiques ←clic ! (les bouchons lyonnais) Ce sont des petits restaurants simples et conviviaux où l’on mange des spécialités lyonnaises. Lyon est réputée pour sa gastronomie.
– des traboules ←clic ! qui permettent aux promeneurs de traverser les immeubles par des cours intérieures et ainsi pouvoir accéder à une autre rue facilement.
(1) Wikipédia « la Gaule » : La Gaule (ou les Gaules), en latin Gallia, est le nom donné par les Romains aux territoires peuplés par les peuples gaulois, territoires qui comprenaient la quasi-totalité de la France actuelle, la Belgique, le Luxembourg, le nord de l’Italie (Gaule cisalpine) et une partie des Pays-Bas et de l’Allemagne. (2) XVe = 15e // XVIe = 16e // XVIIe = 17e // XVIIIe = 18 e // XIXe = 19e // XXe = 20e (3) « florentins » = venus de la ville de Florence en Italie.
La Côte de granit rose c’est le nom de la zone côtière qui s’étend sur les communes de Perros-Guirec et Trégastel dans le nord de la Bretagne (région située à l’ouest de la France). C’est le département des Côtes d’Armor (22).
Cette bande côtière insolite et chaotique d’une dizaine de kilomètres seulement est constituée de blocs de granit rose vieux de 300 millions d’années sculptés par les vents et les marées. Pour découvrir ce site protégé, il faut emprunter le sentier des douaniers de Ploumenac’h (petit bourg qui dépend de la commune de Perros-Guirec).
Perros-Guirec est une station balnéaire familiale qui multiplie par huit sa population en été.
De là, on peut choisir de faire une promenade en bateau autour des Sept-Iles sur lesquelles on peut voir des goélands, des Fous de Bassan, des cormorans, des macareux, des pingouins. C’est également un site de reproduction du phoque gris. Les Sept-Iles sont connues comme étant la plus grande réserve d’oiseaux marins en France. Une seule est accessible au public : l’Ile aux Moines.
un goéland
un fou de Bassan
un macareux moine
En fait, il n’existe que 5 îles dignes de ce nom. L’origine de l’erreur viendrait de l’administration française et d’une mauvaise interprétation du nom breton donné à ce petit archipel » Ar Jentilez » ou « Sentiles » transformé en « Sept-Iles ». Pour rattraper l’erreur et arriver au chiffre 7, deux groupes rocheux ont reçu le nom d’îles.
Les 5 îles :
– Enez ar Breur (en breton) : l’île aux Moines
La seule île accessible au public où se trouve un phare et un fort créé sous le règne de Louis XV.
En 2012, tout Français majeur (majorité à 18 ans – avant 1974 la majorité civile était à 21 ans-) a le droit de voter sans distinction de sexe, d’origine, de religion ou d’idéaux politiques. Mais cela n’a pas toujours été ainsi. Il faudra attendre le 20ème siècle -1944- pour que le droit de vote des femmes françaises soit reconnu comme dans un bon nombre de pays dans le monde ! (> voir le tableau de l’évolution du droit de vote des femmes dans le monde)
Au Moyen-Âge, contrairement à beaucoup d’idées reçues, la femme bénéficie de plus de libertés et de droits qu’elle n’en aura dans les siècles qui vont suivre. A cette époque, de nombreux métiers lui sont accessibles. Elle peut voter aux élections des Etats Généraux et, tout comme les hommes, pour les représentants de groupements d’artisans, de commerçants… Ce droit ne va durer que jusqu’en 1498 après un décret du Parlement qui retire ce droit de vote aux femmes.
Puis c’est la période de l’Ancien Régime (de la période Renaissance -16ème siècle – à la Révolution Française -18ème siècle-). Quelques femmes comme les veuves dotées d’un fief ou les mères abbesses ont le droit de voter aux Etats Généraux.
Olympe de Gouges , une des premières féministes, « bénéficie » de l’égalité des sexes puisqu’elle est guillotinée en 1793 pour ses écrits et propos en faveur de Louis XVI. Dans son « Article 10 » de sa « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne », elle écrit : « « La femme a le droit de monter sur l’échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la Tribune. »
Ensuite, au moment de la Révolution Française (1789), les femmes prennent la parole enthousiasmées par ce vent de liberté qui arrive sur la France. Mais les plus virulentes (comme Olympe de Gouges) font peur aux révolutionnaires. C’est ainsi que des mesures resctrictives vont être prises à leur encontre pour éviter qu’elles ne prennent trop de place dans la vie politique. Dans les années 1790, les clubs et réunions de femmes sont interdits. Elles n’ont plus le droit d’assister aux réunions politiques et ne doivent pas se réunir à plus de cinq dans les rues. Malgré cela, la révolution apporte des avancées incontestables dans les droits des citoyennes comme l’égalité des droits dans les successions, la possibilité de se marier avec qui elles veulent sans l’autorisation paternelle, la suppression de la tutelle du mari… Il reste cependant que le droit de vote leur est interdit alors que les hommes bénéficient d’un nouveau droit politique : celui de pouvoir voter sans être propriétaire (ce qui était la règle avant la révolution pour les hommes).
Cette impossibilité de voter pour les femmes va perdurer jusqu’en 1944.
Les raisons invoquées par les hommes contre le vote et l’éligibilité des femmes : →Site de l’Assemblée Nationale – A LIRE !
Le 5 mars 1848 , le gouvernement provisoire de la République instaure le « suffrage universel » masculin. Les femmes sont oubliées là encore. Mais elles revendiquent de plus en plus le droit d’exister dans la société (comme la photo ci-dessus qui date des années 1900).
Le 15 juillet 1919, le pape Benoît XV lui-même se prononce en faveur du droit de vote des femmes.
Dans les années 30, des femmes françaises réclament le droit de vote et l’égalité entre les hommes et les femmes. Ces femmes qui revendiquent les mêmes droits que les hommes sont appelées « les suffragettes ». L’une d’entre elles est devenue célèbre, c’est Louise Weiss (photo sur la droite), une journaliste qui n’a pas hésité à empêcher le départ d’un cheval de course à Longchamp en 1936, devant le Président de la République Albert Lebrun, pour défendre la cause des femmes.
Durant les deux guerres mondiales, celle de 1914-1918 et celle de 1939-1945, les femmes montrent leur courage et leur capacité de résistance dans des moments dramatiques. Lors de la première guerre mondiale, elles remplacent les hommes, partis se battre, aussi bien dans les usines, les bureaux, que dans les travaux des champs. Elles rendent service comme aides ou infirmières auprès des nombreux blessés. Lors de la deuxième guerre mondiale, elles adhèrent à des réseaux de résistance à l’ennemi nazi et s’impliquent courageusement dans ce combat. C’est ce qui a convaincu le Général de Gaulle de leur donner le droit de vote. Elles avaient fait leurs preuves !
A cette époque, la France est traditionnaliste, conservatrice et misogyne. A la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle, pourtant, quelques députés avaient souhaité donner le droit de vote aux femmes françaises à plusieurs reprises. Mais, le Sénat s’y était opposé systématiquement à chaque fois. Pourquoi le Sénat était-il opposé ? Parce qu’à cette époque le poids des idées religieuses était important et, pour les Sénateurs, le risque était que les femmes pouvaient s’imprégner des consignes de vote données par les prêtres et ainsi mettre la République en danger.
Ce n’est donc qu’avec l’ordonnance du 21 avril 1944, établie par le gouvernement provisoire présidé par le GénéralDeGaulle à Alger (fin de la seconde guerre mondiale) que les femmes ont le droit de voter et sont éligibles aussi !
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