Les salutations – bonjour – salut – bonsoir – à plus…

LES SALUTATIONS LORSQUE L’ON RENCONTRE QUELQU’UN

Saluer quelqu’un c’est donner une marque de respect, de reconnaissance, de civilité à quelqu’un.

BONJOUR / BONSOIR / SALUT

Pour les étrangers, il est quelquefois difficile de savoir laquelle de ces trois salutations utiliser dans la journée, « bonjour », « bonsoir » ou « salut » ?

Bonjour ou Bonsoir ?

En général, toute la journée on dit « bonjour » aux gens que l’on rencontre. Ce peut être un bonjour à une seule personne ou bien à plusieurs, par exemple,  lorsqu’on entre dans une salle d’attente chez un docteur. Lorsque la journée se termine, vers 18h-19h (en hiver il fait déjà nuit alors ça aide !) on dit  « Bonsoir ! ».  Cela peut arriver que vous disiez « Bonjour » et qu’on vous réponde « Bonsoir ». Ce n’est vraiment pas grave. S’il est 22h (10 h du soir) là cela paraîtra plutôt bizarre de dire « bonjour ».

On peut rajouter bien sûr une petite phrase de politesse si l’on veut entamer une  discussion avec la personne en face de vous ou sur internet par exemple.

Bonjour, ça va ?  // Bonjour, comment ça va ? // Bonjour, comme allez-vous // Bonjour, comment vas-tu ?

Expressions avec « bonjour »
. C’est simple comme bonjour = c’est évident, c’est très facile.

   « Je ne comprends pas ce qui te bloque dans cet exercice, c’est
    pourtant simple comme bonjour !« 

. Bonjour l’ambiance ! = expression un peu ironique décrivant une atmosphère tendue, désagréable.

  « Le directeur a réduit notre temps de repas à midi de une heure à une       
  demie-heure, bonjour l’ambiance ! ». 

   « Nous étions au restaurant avec  toute ma famille quand mon ex-mari
     est arrivé. Bonjour l’ambiance ! ».

. Passer dire bonjour ou passer dire (faire) un petit coucou (plus familier) = passer faire une petite visite rapide

   « Je ne te demande pas de venir nous voir tous les soirs de la semaine !     
   Simplement, de passer dire bonjour de temps en temps ! »

Salut pour dire bonjour ou au revoir

« Salut » s’utilise seulement avec les gens que vous connaissez déjà et avec lesquels vous avez une certaine proximité. Entre étudiants ou lycéens par exemple, ou bien entre amis. Mais si vous dites ou écrivez « salut » à une personne plus âgée, à un supérieur hiérarchique, à une vieille personne, à un professeur (que vous ne connaissez pas intimement) … là, cela pourra passer pour de l’impolitesse.

Comme on dit « Dans le doute, abstiens-toi ! ». Dans le doute, utilisez « Bonjour », vous êtes sûr de ne froisser personne.

LES SALUTATIONS LORSQUE L’ON QUITTE QUELQU’UN

AU REVOIR / SALUT / À  PLUS TARD / À TOUTE À L’HEURE / ADIEU

« Au revoir », c’est l’expression qui convient dans tous les cas.

Si vous avez utilisé « salut » pour dire bonjour, vous pouvez réutiliser ce même mot qui convient également lorsque l’on quitte quelqu’un.

Si vous devez revoir la personne sous peu, dans la journée vous pouvez dire « à toute à l’heure » ou « à plus tard« .  Ou bien ce qu’on entend souvent maintenant « à toute » ou « à plus » (on prononce le « s » )

Dans le sud-est de la France, près de l’Italie, les gens emploient le mot italien « ciao » (prononcez « tchao »).

Vous pouvez également rajouter les différentes formules ci-dessous en fonction du moment.

    • bonne journée
    • bonne soirée
    • bonne nuit
    • bon week-end
    • bonne continuation
    • à demain
    • à tout à  l’heure (ou  « à toute » plus familier)
    • à plus tard (ou « à plus » prononcez le « s » à la fin – plus familier)
Expressions

Dire au revoir – « Va dire au revoir à tes grands-parents, ils s’en vont ! »

Faire ses adieux – Dans les journaux, il n’est pas rare de lire cette expression en rapport avec le dernier concert d’un artiste.  « Charles Aznavour a fait ses adieux à la scène samedi soir ».

Adieu –  C’est un au revoir définitif. Ainsi, on a pu lire sur les journaux lors du décès de la chanteuse France Gall « Ses fans lui disent adieu ». Ou autre exemple « Adieu Paris, bonjour Marseille ».  On quitte une ville pour un long moment.

Dans le sud-ouest de la France Adieu ou adiou signifie aussi bien bonjour qu’au revoir.

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Le carnaval populaire de Dunkerque


Texte de la vidéo ci-dessous ↓

Chaque année, au début du mois de février, la ville de Dunkerque est prise d’une étrange frénésie. Des milliers de personnes déguisées descendent dans la rue pour faire la fête, chanter et danser. Le carnaval a commencé. Son origine se perd dans la nuit des temps. Certains historiens affirment que la bande de pêcheurs est la descendante directe des fêtes que donnaient les armateurs avant le départ pour la pêche en Islande. D’autres contestent cette hypothèse pour des raisons de calendrier. Peu importe, la légende est belle et surtout le carnaval de Dunkerque constitue l’une des grandes festivités populaires du monde.

Plusieurs mois avant le Mardi Gras, les masquelours commencent les préparatifs. Le costume comme un trésor est sorti de sa cachette pour être bichonné, consolidé et rapiécé. Le parapluie est fixé au sommet d’un manche de canne à pêche. La perruque, les fossiles et les batons de rouges à lèvres redeviennent les ustensiles d’apparat des gros bras de l’agglomération. Car selon le principe des grandes fêtes populaires, le carnaval de Dunkerque est fait d’outrance et de tolérance. Derrière le masque ou le maquillage, on découvre souvent le vrai visage de chacun. Mais attention ! Dire que déguisé tout est permis serait faire insulte au masquelours. Le carnaval, malgré son apparente pagaille, possède des règles que tous les masques respectent scrupuleusement. Si une chute se produit, comme par miracle, la foule s’ouvre pour laisser sortir le carnavaleux fatigué. Faire le carnaval c’est respecter les traditions, les acteurs de la bande et être fidèle au rendez-vous de toute une population. Le carnaval c’est la communion de toute une ville.

A Dunkerque, tout commence et tout se termine par des chansons. Pendant l’avant-bande, la bande ou l’après-bande, chacun vibre aux accords des tambours, des fifres et des cuivres. Derrière le Tambour-Major, véritable chef de bande, les musiciens entonnent les airs traditionnels déchaînant les chahuts des carnavaleux.

Difficile d’expliquer l’amour des Dunkerquois pour cette grande fête traditionnelle. Les habitants de l’agglomération ont le carnaval pour compagnon tout au long de leur vie. Dès leurs premiers mois, ils assistent au chahut sur les épaules de leur maman. Adolescents, ils font leurs premières armes au fond de la bande avant de devenir les premières lignes enviées et respectées de tous. Et même lorsque le temps et les rhumatismes gagnent la bataille, pas question de rester chez soi ! Le masquelours revient à la bande jouer de la musique ou, méconnaissable en « figueman », pour faire un tour.

Bref, le carnaval est toujours le plus fort mais, magnanime, il laisse le choix des armes. Chacun vit la fête à sa façon dans les chahuts,  dans la musique,  en spectateur ou encore de maison en maison. Car pendant la durée de la fête, de nombreux Dunkerquois ouvrent les portes de leur logement et accueillent les masquelours pour boire un verre et manger un morceau. Dans ce que l’on appelle « les chapelles » règne une ambiance extraordinaire. On saute, on boit, on chante, on danse et on raconte ses exploits, son passage en première ligne, le hareng que l’on a attrapé sous le balcon de l’Hôtel de Ville.

De chahut en chapelle, de rigodon en bal, la fête peut durer plusieurs jours. Avant-bande le matin, bande l’après-midi, après-bande le soir dans les chapelles avant de rejoindre le Kursaal pour le bal. Et le lendemain, on recommence.

Le carnaval est synonyme de poitrines écrasées, de tibias labourés, de corps entassés, d’odeurs persistantes de harengs. Et pourtant, chaque année, tous les Dunkerquois sont au rendez-vous. Pourtant, chaque année, les coeurs battent un peu plus fort dans la poitrine quand résonnent les premiers accords de musique. Le carnaval emporte tout sur son passage dans une folle sarabande qui atteind son apogée à la fin du rigodon final lorsque tous les masquelours à genoux rendent hommage à Jean Bart, le plus grand des corsaires. Truculent, gaulois, flamand, le carnaval de Dunkerque est surtout un moment de communion riche de l’imagination de ses acteurs. Chaque masquelour apporte un peu de sa folie. L’évènement ne peut laisser indifférent parce que le carnaval possède des accents de vérité, la force d’une fête populaire unique au monde.

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LES EXPRESSIONS SE RAPPORTANT AUX FRUITS

Ci-dessous des expressions françaises courantes avec des noms de fruits.

Amande - expressions se rapportant aux fruits Une amande
. Avoir les yeux en amande = avoir les yeux étirés comme des amandes
Banane expressions fruits Une banane
. Avoir la banane = c’est être heureux, content avec un sourire en forme de banane
. Une république bananière = dont le gouvernement est corrompu
Cacahuetes - expressions se rapportant aux fruits Une cacahuète
. Valoir son pesant de cacahuètes = ne valoir pas grand chose, sans intérêt. Cette expression ironique est le pendant d’une autre expression bien connue « valoir son pesant d’or » qui était utilisée autrefois lorsqu’on comparait une chose (ou une personne) à son poids en or. Mais les cacahuètes, elle, ne pèsent pas lourd et ne coûtent pas cher.
Pris sur le site LePoint.fr « Bien entendu, l’exécution n’a pas été filmée, mais l’annonce de celle-ci par Roger Gicquel, le journaliste vedette de TF1, vaut son pesant de cacahuètes. Celui-ci est célèbre pour « sa bonne humeur » à faire pendre un croque-mort. Alors, imaginez… Non, non, regardez plutôt son annonce de la mort de Ranucci. Une grande leçon de journalisme mortifère ».
CeriseUne cerise

. C’est la cerise sur le gâteau ! = La cerise c’est le dernier élément qu’on apporte sur un gâteau (ça dépend du gâteau…)Peut-être employé positivement ou ironiquement….je m’explique
Exemple :


Ironiquement
Je suis rentré dans la vitrine d’un magasin cet après-midi avec la voiture, les voisins sont venus m’insulter parce que je ne savais pas conduire, les gendarmes sont arrivés, et enfin, la cerise sur le gâteau….je n’avais pas mes papiers !

Positivement

L’équipe avec laquelle je travaille m’a offert un pot pour mes 20 ans dans l’entreprise. Ils m’ont offert un lecteur DVD, une canne à pêche et cerise sur le gâteau, le patron m’a complimenté pour le service rendu à son entreprise pour toutes ces années de bons et loyaux services (ça n’arrive pas si souvent !)

Chataigne - expressions se rapportant aux fruits Une châtaigne
. Se prendre une châtaigne = ce peut être soit « recevoir une décharge électrique » ou « recevoir un coup de poing » (sans doute moins usité aujourd’hui)
. Aïe ! Je viens de me prendre une châtaigne en branchant la prise électrique !
Citron - expressions avec des noms de fruits Un citron
. Presser quelqu’un comme un citron / pressé comme un citron = c’est exploiter quelqu’un pour obtenir le meilleur de lui-même (dans le travail par exemple), extraire au maximum des informations, de l’argent…
Exemple :
– Tu arrives à la fin de l’année, pressé comme un citron après avoir payé tes impôts et toutes les charges de la famille !
FraiseUne fraise

. « Ramener sa fraise » ou « la ramener » = Intervenir dans une conversation, même si on y est pas convié.(fraise en argot = visage, la tête – Ne s’utilise que dans cette expression)
Il faut toujours qu’il ramène sa fraise celui-là, même quand on ne lui a rien demandé ! Il me fatigue, il la ramène constamment !


. Sucrer les fraises = Être gâteux – être gaga – avec la tremblotte…..Certaines personnes très âgées ont des tremblements ou deviennent gâteuses, « perdent la tête », elles ne savent plus ce qu’elles font.
Elle en est au stade où elle sucre les fraises maintenant !

Marron - expressions se rapportant aux fruits Un marron
. Tirer les marrons du feu = c’est tirer avantage d’une situation, celui qui profite d’une situation pour son bénéfice personnel.
« Même en temps de crise économique grave, certaines sociétés savent tirer les marrons du feu ». (= savent profiter de la situation)

. Flanquer un marron à quelqu’un = donner un coup de poing au visage
Melon - expressions avec des noms de fruits Un melon
Avoir le melon / Prendre le melon = avoir la grosse tête – orgueilleux – se sentir supérieur aux autres
– Depuis qu’il est devenu le second de l’entreprise, il a pris le melon, c’est dommage !
NoixUne noix

. A la noix = Sans valeur, sans importance, nul, dénué de valeur et de sérieux
Il faut vraiment que j’y aille à ta réunion à la noix ?

PêcheUne pêche

 . Avoir la pêche = Être en grande forme / Avoir de l’énergie

– Tu as l’air d’avoir la pêche aujourd’hui !

– Oui, je viens d’avoir mon permis de conduire !


. Se fendre la pêche / se fendre la poire = rire aux éclats
PoireUne poire

 . Être une bonne poire / être une bonne pomme = Être quelqu’un gentil, trop bon et même un peu naïf.

– Je suis vraiment une bonne poire ! J’ai prêté ma voiture à Hugo et il ne me l’a toujours pas ramenée ! Je suis obligé d’aller à vélo au travail !

Couper la poire en deux = partager – trouver un compromis, trouver un accord entre deux parties

Le mari à sa femme :
– On va chez mes parents pour Noël ?
– Ah, non, c’est chez mes parents cette année.
– Ou alors, on coupe la poire en deux. On va chez tes parents pour le réveillon de Noël et le lendemain, on le passe chez mes parents.


. Se fendre la poire / se fendre la pêche = avoir un rire franc, rire aux éclats
Quand je suis tombée dans l’étang vaseux, au lieu de m’aider il est resté là sur le bord à se fendre la poire !
PommesUne pomme

 . Tomber dans les pommes = s’évanouir
En voyant du sang sur ses mains il est tombé dans les pommes !

. Être une bonne pomme / être une bonne poire =

Être quelqu’un gentil, trop bon et même un peu naïf.

Tu as accepté de faire 200 kilomètres en voiture pour le ramener chez lui ? Tu es vraiment une bonne pomme toi !

. La pomme de discorde = le sujet de la mésentente, de la dispute
PrunesUne prune

 . Pour des prunes = pour rien
Tu vas mettre du désherbant ? Alors, j’ai enlevé les mauvaises herbes à la main pour des prunes ?


. Se prendre une prune = avoir une contravention, une amende
– Je vais faire attention en me garant dans ton quartier. La dernière fois que je suis venu, je me suis pris une prune.

. Secouer quelqu’un comme un prunier = secouer quelqu’un énergiquement comme un prunier pour faire tomber les fruits.

La prunelle
. Tenir à quelque chose comme à la prunelle de ses yeux = avoir un intérêt très grand pour la chose en question.
Dans un lointain passé, la prunelle désignait la pupille de l’oeil. Dans l’expression ci-dessus, il s’agit en fait de l’oeil, des yeux auxquels on tient particulièrement évidemment, c’est plus pratique pour voir.
Je veux bien te prêter ce livre dédicacé mais, je t’en prie, fais attention de ne pas l’abîmer. J’y tiens comme à la prunelle de mes yeux !
PruneauxUn pruneau

 . En temps de guerre, les civils recoivent beaucoup de pruneaux sur la tête (bombes)

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Expressions avec le mot  » oeuf « 

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Oui !! Le dialogue est rapide mais il y a le texte écrit heureusement !

L’ENFER C’EST LES OEUFS
(Allusion à la célèbre de phrase de Jean-Paul Sartre « L’enfer c’est les autres »)

– Qu’est-ce qu’il y a encore ?
– J’en ai marre d’être un oeuf, personne ne me prend au sérieux.
– Mais arrête un peu ! T’es vraiment qu’un oeuf mollet ! (1)
– Oui, ben toi tu joues à l’oeuf dur mais t’as rien dans la coquille ! (2)
– Oh ! T’as envie de te faire pocher toi ? (3)
– Mais réfléchis un peu…tu n’en as pas marre d’être seulement un truc plein de cholestérol ? Quand j’vois tous ceux qui ont fini en omelette, j’ai franchement envie de faire autre chose.
– Mais qu’est-ce que tu pourrais bien faire crâne d’oeuf ? (4)
– Je sais pas, inventer des trucs comme e=mc2 ou apprendre à voler.
– Eh ! Fais gaffe ! Qui vole un oeuf vole un boeuf. N’importe quoi ! (5)
– Quoi n’importe quoi ? Va te faire cuire ! (6)
– Ah et puis ça sert à rien que je te parle, à chaque fois on se brouille (7)
– Bon ça va j’ai compris, si c’est comme ça je m’en vais.
– Ouais, c’est ça, casse-toi ! (8)
– Oh, c’est moi qui ai fait ça ?
– Qu’est-ce qui s’est passé ?
– Je ne sais pas, je lui ai juste dit « casse-toi ».
– Ah ah ah, ouais, c’est génial !
– Hé toi là-bas, c’est toi qui as fait ça ? Je t’ai posé une question !
– Tu vas me parler sur un autre ton s’il te plaît !
– Comme tu voudras. Attrapez-le !
– Vous ne m’aurez jamais !
– Où tu vas comme ça ?
– Pourquoi as-tu fait ça ? Réponds à ma question !
– Je te conseille de me laisser passer, sinon…
– Sinon quoi ? Tu crois que tu me fais peur ?
– Tu l’auras voulu, casse-toi ! Alors…vous êtes encore là ? Cassez-vous tous ! Ah enfin seul ! Maintenant je vais pouvoir m’éclater ! (9) Et merde…

(1) « un oeuf mollet » : voir ici !

(2) « un oeuf dur » : mettre de l’eau dans une casserole, faire bouillir l’eau, déposer les oeufs dans l’eau bouillante pendant 10 minutes. Le rincer à l’eau froide et retirer la coquille.

(3) « te faire pocher » : jeu de mot – « un oeil poché » ou « pocher un oeil » c’est donner un coup dans l’oeil et provoquer des meurtrissures. « un oeuf poché » c’est ça ! <

(4) « crâne d’oeuf » = chauve

(5) « fais gaffe » = fais attention « Qui vole un boeuf vole un oeuf » : maxime qui veut dire « on commence par voler quelque chose de peu de valeur puis rapidement on vole des choses de plus en plus importantes »

(6) allusion à l’expression « va te faire cuire un oeuf », manière populaire de dire « laisse-moi tranquille » ou une autre expression « va voir ailleurs si j’y suis ».

(7) allusion aux « oeufs brouillés » – c’est ici !

(8) « casse-toi » expression qui veut dire « va-t-en »
(au sens propre « casser » signifie « briser, mettre en morceaux » )

(9) « je m’éclate » veut dire « je prends beaucoup de plaisir »
Exemple : « j’adore voir les bébés manger tout seul, ça m’éclate »
« Tu t’es éclaté hier soir ? »

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Les bases du français

J’ai trouvé cette vidéo qui pourrait peut-être vous intéresser si vous avez oublié quelques bases de la langue française.

0:00:00 – L’alphabet
0:02:40 – Les voyelles
0:07:03 – Les articles définis
0:10:21 – Les articles indéfinis
0:13:32 – Les chiffres
0:23:00 – Les pronoms personnels sujets
0:24:48 – Les pronoms personnels toniques
0:27:13 – Le verbe « être »
0:30:27 – Le verbe « avoir »
0:33:37 – Le verbe « aller »
0:35:13 – Les adjectifs de nationalité
0:41:32 – Les adjectifs démonstratifs
0:46:17 – Les adjectifs ordinaux
0:51:55 – Les adjectifs possessifs
0:56:40 – Le verbe « faire »
0:59:28 – Le verbe « pouvoir »
1:02:20 — Le verbe « prendre »
1:05:50 – Les adverbes de manière
1:14:52 – Les comparatifs
1:18:12 – Les indicateurs de temps
1:20:46 – Les liaisons
1:27:00 – Les prépositions avec les villes et les pays
1:31:27 – Qu’est-ce que ? Que ? Quoi ?
1:33:31 – Les verbes en « er » au présent
1:38:15 – Les verbes en « ir » au présent
1:43:43 – Les verbes en « dre » au présent
1:48:05 – Le verbe « s’appeler »
2:07:12 – Le verbe « partir »
2:16:51 – Le verbe « savoir »
2:19:48 – Le verbe « venir »
2:23:17 – Le verbe « vouloir »